J.O. contre défenseurs de la Liberté :
La flamme vascille à Paris
C’est à Paris que la flamme olympique a été le plus mal reçue.
Ce midi, Trocadéro : la place des Droits de l’Homme est occupée par une cellule de prison remplie de personnes non voyantes, pour manifester contre l’arrestation d’un dissident chinois aveugle (action : Amnesty International).
Dans le même temps, des manifestants anti-J.O. déploient sur la Tour Eiffel une banderole. Ceci, malgré les 3000 hommes des forces de l’ordre dépêchés par le gouvernement pour protéger la flamme : que d’argent et d’énergie pour celle qu’on surnomme « La Flamme de la Honte » ! Robert Ménard, Président de Reporters Sans Frontières, commente, à ce propos : « Si on met ces moyens ubuesques pour protéger la flamme olympique, cela veut dire que l’on donne raison à la Chine. »
La chaîne de TV « L’Equipe » titre sa Grande Edition (diffusée midi et soir) : « La flamme : le flop ! ». Arnaud Di Pasquale, l’un des athlètes qui aurait dû porter la flamme sur une partie du parcours, y témoigne qu’il a vécu « une journée pourrie »... « la fête a été complètement gâchée »... « des manifestants et des CRS de partout »... « un événement traumatisant ». Il semble être sous le choc. Il évoque également un incident avec un organisateur chinois des J.O., lui interdisant de sortir du Bus Olympique avec le fameux badge « Pour un monde meilleur ». Pourtant, ce symbole est on ne peut plus « doux » comparé aux actes ultra-violents de la Chine contre les tibétains.
La directrice d’Amnesty International, invitée ce midi sur le plateau TV de L’Equipe, montre sa grande satisfaction. Elle estime que les défenseurs des droits de l’homme, les défenseurs du Tibet et les manifestants contre les exactions de la Chine à l’encontre du Tibet, des journalistes et des dissidents au Régime Totalitaire Chinois, ont réussi.
Les Verts montent au créneau : un élu du 18ème arrondissement est arrêté par la Police, clamant aux micros des journalistes que les manifestations sont prévues tout au long du parcours de la flamme. Et il a raison ! A plusieurs reprises, la flamme et les athlètes sont « mis à l’abri » dans des bus, aucun signe de fête ou de joie apparent, le désordre, les violences (certains manifestants sont réprimés dans le sang, cf. chaîne L’Equipe, qui est la seule de la journée à montrer ces images). Et, au final, les dernières étapes de la flamme sont annulées.
Noël Mamère, élu Vert est parmi les manifestants et précise devant les caméras :
« Le président des J.O. est un paillasson (...) il me fait penser à son prédécesseur, qui avait offert les jeux olympiques à l’Allemagne fasciste du temps d’Hitler (...) C’est un collabo. »
Oui, à l’instar de Canal Plus, qui en direct, a dissimulé à ses spectateurs les émules de l’événement. Durant les échauffourées (parfois sanglantes, montrées sur L’Equipe), la journaliste Anne-Elisabeth Lemoine s’est étendue lourdement sur les précautions sécuritaires prises par l’Etat. Aucune image n’était dffusée, à part le visage penché sur des notes (dictées par les chinois ?) que lisait inlassablement cette pauvre potiche.
HONTE A LA CHAINE CANAL PLUS, qui n’ose pas prendre position, car elle va diffuser les J.O. de Pékin.
Slogans anti-chinois à Paris :
« J.O. de Pékin = J.O. de Berlin »
« La flamme de la Honte »
***VOIR ALBUM CI-CONTRE***