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  • La probabilité que Jésus fut marié....... LA COMPIL'

    Je propose ici sept articles relatifs à la probabilité que Jésus fut marié… éventuellement à Marie-Madeleine, selon le romancier Dan Brown.
    Après avoir lu le “Da Vinci Code” de Dan Brown et une cinquantaine d’articles de presse, j’ai établi cette sélection de textes sur le Web.
     “Jésus marié ?”… tout le monde en parle, mais “tout le monde”, c’est une majorité d’ignorants et d’illuminés. Dès qu’un débat touche Jésus, la religion et Dieu, on a plus de chances de lire des élucubrations que des faits avérés ou, au moins, cohérents.

    La rigueur n’est pas l’apanage des autodidactes en théologie…
    La première question que je me pose autour de ce sujet, est :

    “Où Dan Brown voulait-il réellement en venir ?”

    A-t-il simplement voulu écrire un bon roman en s’inspirant d’un des sujets les plus brûlants du monde ? A-t-il voulu relancer un débat mondial sur Jésus et, du même coup, convaincre sur sa théorie ? Aurait-il eu des connaissances particulières qu’il a voulu partager sans pour autant prendre de risques (on ne peut l’accuser de faire croire à des faits non avérés, puisqu’il a publié son texte sous forme de roman…)

     

    Wikipédia

    Da Vinci Code

    (The Da Vinci Code) est un roman écrit par Dan Brown en 2003, composé de 105 chapitres et composant le deuxième volet de la trilogie Robert Langdon. Le titre de la première édition francophone était Le Code de Vinci. Il fut adapté au cinéma en 2006 par Ron Howard.

    Robert Langdon, un symbologiste américain, est entraîné malgré lui, lors d'un voyage à Paris, dans l'affaire du meurtre de Jacques Saunière, conservateur au Musée du Louvre. Langdon est soupçonné du meurtre, principalement à cause d’un message que Saunière a écrit sur le sol avant de mourir, s’achevant par la phrase « P.S. Trouver Robert Langdon ». Seule Sophie Neveu, cryptologue et petite-fille de Saunière, croit en l’innocence de l’Américain. Persuadée que le message de son grand-père s'adresse à elle en particulier, Neveu demande à Langdon de l'aider à en comprendre le sens (le message pouvant d'ailleurs leur permettre de comprendre qui est le vrai meurtrier). En retour, elle l'aide à échapper au commissaire Fache, lancé à ses trousses...

    Langdon et Neveu découvrent par la suite que Saunière était à la tête du Prieuré de Sion, une ancienne et puissante confrérie, et qu'il a été assassiné par un membre de l'Opus Dei. L'assassin voulait protéger un secret dont le conservateur du Louvre avait connaissance, un secret susceptible d’ébranler les fondements de la Chrétienté: Jésus de Nazareth a eu un enfant avec Marie Madeleine. Touché d’une balle dans le ventre, agonisant, Saunière a eu peur que le secret ne se perde après sa mort, et a donc cherché à le transmettre à sa petite-fille. Pour cela, il a écrit sur le sol un message abscons, espérant qu'elle seule pourrait le comprendre, à condition qu'elle soit aidée par le symbologiste Langdon, qu'il connaissait et en qui il avait confiance (d’où le « Trouver Robert Langdon », qui n’est nullement une accusation contre l'Américain). Il a également choisi de mourir dans une position symbolique rituelle, rappelant celle de l’Homme de Vitruve, de Leonard de Vinci, permettant ainsi à Langdon et à Neveu de comprendre que le secret a un rapport avec le peintre italien: en effet, celui-ci aurait été le chef du Prieuré de Sion et aurait cherché à exprimer à travers ses œuvres, de façon indirecte, ses idées sur la nature de la relation entre Jésus et Marie Madeleine.

    Le thème central du Da Vinci Code est la lutte secrète entre les instances dirigeantes de l'Église catholique romaine et le Prieuré de Sion. L'objet de cette lutte est un secret connu des deux organisations, à savoir la paternité du Christ. La divulgation de ce secret menacerait le pouvoir de l'Église et risquerait d'ébranler les fondements de la civilisation occidentale. Soucieuse de conserver son pouvoir, l'Église semble donc chercher à détruire tout détenteur du fameux secret (dont le Prieuré), tandis que les membres du Prieuré luttent pour la préservation de ce même secret, qu'ils se transmettent de génération en génération. Est par ailleurs évoquée en arrière-plan l'idée selon laquelle l'Église Catholique, voulant acquérir et garder le pouvoir, s'est interposée et imposée comme intermédiaire entre l'homme et Dieu. Ainsi, l'union sexuelle, qui laisse toute la place à l'altérité homme - femme et qui est un moyen privilégié d'entrer en contact direct avec Dieu (voir la scène du Hieros Gamos, Union sacrée), est déclarée péché.

     

    JÉSUS, MARIE MADELEINE, LES SECRETS DE L'EGLISE...

    Dan Brown relu et corrigé

    Propos recueillis par Claire Chartier et (LEXPRESS.fr), publié le 17/05/2006

    Pour L'Express, Frédéric Lenoir, sociologue des religions et journaliste, passe Da Vinci Code au crible. Entretien

    Le Prieuré de Sion est au cœur de l'énigme de Da Vinci. Vous vous êtes lancé sur la piste de cette société secrète, dont personne avant vous n'avait eu l'idée de vérifier l'existence. Qu'avez-vous découvert? 

    Au risque de décevoir certains lecteurs, il n'existe pas de prieuré fondé par Godefroi de Bouillon en 1099. Le seul Prieuré de Sion dont l'histoire garde la trace est celui que créa un dénommé Pierre Plantard, dessinateur dans une usine de poêles d'Annemasse, le 25 juin 1956! Il s'agit d'une association (loi de 1901), dont les statuts ont été déposés à la sous-préfecture de la Haute-Savoie. Le mont Sion auquel le nom de la société fait référence ne renvoie pas à la montagne de Jérusalem, mais à celle de Haute-Savoie. Ce Pierre Plantard - comme Sophie Plantard de Saint Clair, l'héroïne de Da Vinci Code - prétendait descendre des rois mérovingiens - là encore, comme la Sophie du roman. Fils d'un valet de chambre, pétainiste et mythomane, Pierre Plantard a d'abord voulu être prêtre, puis s'est tourné vers l'ésotérisme. A la fin des années 1950, au moment où il fonde son fameux Prieuré, il découvre l'affaire de Rennes-le-Château, qui va lui permettre d'enrichir sa légende personnelle.

    Une histoire rocambolesque...

    Tout à fait! Elle met en scène l'abbé Béranger Saunière, qui - nouveau clin d'œil de Dan Brown - inspirera le patronyme de Jacques Saunière, le conservateur du Louvre assassiné au début du roman. En 1885, ce curé débarque dans la petite paroisse de Rennes-le-Château, dans l'Aude, dont l'église, dédiée à Marie Madeleine, est en ruine. Il la restaure et, sans que l'on sache pourquoi, se met à fouiller le cimetière. Puis il fait bâtir une tour et une maison de retraite pour les vieux prêtres. «D'où vient l'argent?» s'interrogent les gens du pays. La rumeur grandit: le curé aurait découvert dans un pilier de son église des parchemins qui l'auraient amené à s'intéresser au cimetière. Pourquoi pas? Ce qui est certain, c'est que l'abbé Saunière s'adonne au trafic de messes: il écrit à des centaines d'œuvres catholiques à travers l'Europe pour demander de l'argent afin de dire des messes pour les défunts. Mais, alors qu'il est censé en dire une seule par jour, il reçoit des sommes qui peuvent alimenter plus de 30 messes quotidiennes! Il sera condamné par son évêque pour cette activité frauduleuse.

    Malgré cela, la légende du trésor de l'abbé Saunière a perduré ! 

    Oui, parce que sa gouvernante s'est chargée de la relayer. Une trentaine d'années après la disparition du prêtre, elle cède le domaine à un commerçant, Noël Corbu, qui décide d'ouvrir un restaurant sur les lieux, tout en entreprenant lui-même de fouiller le domaine dans tous les sens. Au bout de quinze ans, ruiné et sans le moindre trésor à se mettre sous la dent, le restaurateur se dit qu'il pourrait au moins utiliser cette histoire pour attirer les clients. Un journaliste de La Dépêche du Midi vient lui rendre visite et rédige un article, «L'abbé Saunière, le curé aux milliards». La légende est lancée.

    «La plupart des peintres de la Renaissance utilisaient des symboles païens»

    Comment Pierre Plantard en a-t-il eu connaissance ? 

    Plantard a lu l'article. Tout comme Gérard de Sède, une sorte de poète écrivain trotskiste, et le marquis de Cherisey, un aristocrate fantasque féru de généalogie royaliste. Nos trois personnages se rencontrent, puis décident de forger le mythe de Rennes-le-Château, au milieu des années 1960. Pour donner une légitimité historique à leur histoire, ils déposent eux-mêmes à la Bibliothèque nationale des documents censés prouver l'existence du Prieuré de Sion et le fait que Pierre Plantard est l'ultime descendant de la dynastie mérovingienne. Au début des années 1980, trois auteurs anglo-saxons, Henry Lincoln, Michael Baigent et Richard Leigh, enrichissent le mystère en affirmant dans L'Enigme sacrée que le Prieuré détient un secret: Jésus et Marie Madeleine ont eu une descendance... dont sont issus les rois mérovingiens. L'abbé Saunière aurait découvert dans son église des documents datant des Templiers qui en apporteraient la preuve! Nous avons retrouvé à la Bibliothèque nationale ces fameux «dossiers secrets» dont parle Dan Brown dans sa préface en les présentant comme des «parchemins»: ce sont de vulgaires feuillets dactylographiés! En 1979, le marquis de Cherisey a d'ailleurs avoué qu'il les avait fabriqués lui-même, en s'inspirant d'ouvrages érudits.

    Mais pourquoi avoir inventé toute cette histoire? 

    Pierre Plantard se prenait vraiment pour l'ultime descendant des rois mérovingiens, le Roi perdu, auquel le marquis de Cherisey rêvait depuis des années! Quant à Gérard de Sède, il avait envie de faire un canular.

    La liste des dirigeants célèbres du Prieuré que Dan Brown cite dans sa préface - Victor Hugo, Isaac Newton, Léonard de Vinci - est donc totalement farfelue. 

    Oui, mais ils n'ont pas été choisis au hasard. Tous ont flirté avec l'ésotérisme: Victor Hugo faisait tourner les tables, Isaac Newton pratiquait l'alchimie, Léonard de Vinci s'intéressait aux sociétés secrètes. Mais aucun n'a jamais fait partie du fameux Prieuré... et pour cause! A mes yeux, Rennes-le-Château constitue le plus grand mythe ésotérique de notre époque.

    Le romancier y a ajouté un ingrédient épicé: l'Opus Dei. Moines assassins porteurs de cilice, prélats comploteurs, scandales... L'auteur n'y va pas de main morte! 

    Il y a évidemment une bonne part de fiction: l'œuvre de Dieu n'a jamais été condamnée pour un fait criminel. Mais il est vrai que ce groupe catholique ultra-traditionaliste, fondé par José Maria Escriva de Balaguer en 1928 et fort de 80 000 laïcs, cultive le secret, qu'il est très bien implanté au Vatican, dont il a vraisemblablement contribué à renflouer les caisses, qu'il est assez machiste - seuls les hommes gouvernent - et que certains de ses membres pratiquent la mortification corporelle.

    Léonard de Vinci était-il ce peintre hérétique doublé d'un génie de l'ésotérisme que décrit l'ouvrage? 

    Léonard de Vinci prenait beaucoup de liberté à l'égard de l'Eglise et glissait de nombreux symboles païens dans ses tableaux. Mais la plupart des peintres de la Renaissance, férus d'Antiquité, utilisaient ces symboles, qui étaient connus du public. Les savants et les artistes d'alors se passionnaient pour l'hermétisme, les textes néoplatoniciens et la Kabbale chrétienne. Toute la question est de savoir si Léonard a vraiment peint Marie Madeleine à la place de saint Jean dans son tableau de la Cène. L'apôtre représenté sur la toile a effectivement l'air efféminé, bien qu'il n'ait pas de poitrine, contrairement à ce que dit Dan Brown. Mais rien d'étrange, là non plus: l'immense majorité des tableaux de la Renaissance représente saint Jean sous des traits presque adolescents, les cheveux longs et imberbe - la tradition pense qu'il avait 17 ans lorsqu'il a rencontré Jésus. En outre, Léonard de Vinci étant homosexuel, il a vraisemblablement choisi son petit ami de l'époque pour modèle. Dire que l'apôtre Jean dans la Cène n'est autre que Marie Madeleine me paraît donc absolument fantaisiste.

    Venons-en justement à Marie Madeleine: que savons-nous du personnage ?

    Les Evangiles nous parlent de plusieurs personnes distinctes: Marie de Magdala, qui fut la première disciple à laquelle Jésus apparut le jour de la Résurrection; Marie de Béthanie, la sœur de Lazare et de Marthe; et enfin une pécheresse anonyme convertie, qui répand du parfum sur les pieds du prophète de Galilée. Progressivement, la pécheresse est devenue une prostituée dans l'imaginaire chrétien, puis les trois figures se sont mélangées, pour n'en faire qu'une seule.

    «La place des femmes dans les Evangiles est beaucoup plus grande que celle concédée par l'église»

    L'une de ces trois Marie a-t-elle pu être la compagne du Christ ? 

    Dan Brown s'appuie sur l'Evangile apocryphe de Philippe, qui a été rédigé au milieu du IIe siècle. Cet Evangile existe bel et bien, mais il appartient à un courant de pensée particulier, le courant gnostique, qui s'est répandu à l'époque dans le bassin méditerranéen, surtout à Alexandrie. Les gnostiques estimaient que le salut provenait de la connaissance, et non de la foi, ce qui leur a valu d'être considérés comme des hérétiques par les Pères de l'Eglise. Ces croyants «iconoclastes», pour lesquels l'âme est bonne et le corps foncièrement mauvais, revalorisaient le féminin. A leurs yeux, la complémentarité entre la femme et l'homme était de même nature que celle qui unit l'être humain à Dieu. Que dit l'Evangile de Philippe? Marie Madeleine était la disciple préférée de Jésus, qui «l'embrassait sur la bouche». Si on lit ce passage à un degré trivial, on en déduit qu'ils étaient amants. Mais si on le lit dans la perspective gnostique, on sait que le baiser symbolise le souffle de l'esprit, la connaissance. Le maître embrasse son disciple pour transmettre le souffle, l'âme spirituelle.

    L'idée que Jésus et Marie Madeleine aient eu des enfants - le secret du Saint Graal - serait donc totalement extravagante? 

    Je dis seulement que la démonstration de Dan Brown en faveur de cette thèse ne tient pas la route. Cependant, aucune preuve historique ne permet d'affirmer que cette idée est fausse.

    Le romancier fait également référence aux précieux manuscrits de Qumran, qui contiendraient, selon lui, une part de ce secret. Pourquoi n'ont-ils été traduits qu'un demi-siècle après leur découverte? 

    Les 850 rouleaux - dont 200 textes bibliques - exhumés à partir de 1946 près de la mer Morte étaient tout simplement en très mauvais état, et l'Ecole biblique de Jérusalem, qui avait été chargée de la traduction, a mis du temps à s'atteler à la tâche. Aujourd'hui, tous les documents ont été déchiffrés, édités par Oxford University Press, et la polémique s'est éteinte. Mais Dan Brown fait mentir l'histoire lorsqu'il présente ces manuscrits de Qumran comme les «premiers textes chrétiens»: en réalité, ces textes sont juifs et aucun ne parle de Jésus. Encore moins de Marie Madeleine.

    Peut-on dire, comme le fait Dan Brown, que l'Eglise catholique a, de façon délibérée, gommé le rôle des femmes dans les premiers temps du christianisme?

    C'est sur ce point que l'auteur de Da Vinci Code tombe juste. La place des femmes dans les Evangiles est beaucoup plus importante que celle que l'Eglise primitive a bien voulu leur concéder après la mort de Jésus. Les Evangiles décrivent le Christ entouré de disciples du sexe féminin. Et c'est à Marie Madeleine que Jésus apparaît en premier, près du tombeau vide. La jeune femme se jette à ses pieds en disant: «Rabouni!», mot hébreu qui signifie «Maître chéri». Ce diminutif affectueux montre la relation très proche qui existait entre eux. A partir des Actes des Apôtres et des Epîtres de saint Paul, les femmes sortent du cadre. Il s'agit à mon avis d'un pur mécanisme sociologique, un réflexe machiste méditerranéen, que les juifs ont connu, et plus tard les musulmans. Dans des sociétés patriarcales, où la femme ne dirigeait ni églises ni synagogues, il était logique qu'elle ne soit pas non plus mise en valeur dans les textes religieux. Par la suite, sentant que la piété populaire réclamait des figures féminines, l'Eglise a autorisé le culte de la Vierge Marie et de Marie Madeleine. Mais la mère de Jésus est devenue un personnage désexualisé, symbole de pureté absolue, tandis que Marie Madeleine a été assimilée à la prostituée sacrée. Deux archétypes déshumanisés.

    Bien loin de ce féminin sacré que Dan Brown remet à l'honneur... 

    Absolument! N'oublions pas que, durant une longue période antérieure aux civilisations, les divinités étaient féminines. Puis l'homme s'est sédentarisé et a pris conscience de sa fonction déterminante dans la fécondation. A mesure que le patriarcat s'est imposé, le divin s'est masculinisé en Grèce, dans l'Empire romain, chez les juifs, chez les chrétiens. Dan Brown est malhonnête lorsqu'il fait porter au christianisme l'entière responsabilité de ce refoulement du féminin sacré.

    Le romancier va plus loin en affirmant que cette religion devrait son succès historique à une vulgaire manœuvre politique ourdie par l'empereur Constantin, au IVe siècle après Jésus-Christ. 

    Constantin s'est effectivement converti au christianisme sur son lit de mort et il avait déjà fait de cette confession la religion principale de l'Empire romain. Mais c'est Théodose, en 380, qui l'érigera en religion officielle. Surtout, le concile de Nicée, en 325, n'avait pas du tout été convoqué par Constantin pour faire le tri dans les Ecritures et brûler les apocryphes, mais pour répondre à la crise de la doctrine de l'arianisme. Un grand débat théologique divisait alors l'Eglise: Jésus était-il un homme, était-il divin, était-il un homme-Dieu? Dans les Evangiles, le prophète nazaréen se définit tour à tour comme le Fils de Dieu et le Fils de l'Homme. Arius, prêtre d'Alexandrie, affirmait que le Fils, deuxième personne de la Trinité, n'était pas l'égal de Dieu le Père. Un certain nombre d'évêques se sont dressés contre lui, et la querelle a enflé. Constantin, qui avait le souci politique d'éviter les divisions pour unifier son empire sur la base du christianisme, a convoqué le concile de Nicée, afin d'obliger tous les prélats à s'accorder. Il n'y a donc pas eu de complot politique, mais de vifs débats théologiques.

    Du coup, Dan Brown n'a pas tort de dire que le dogme de la Trinité a bien résulté d'un vote.

    Il aura fallu, c'est vrai, quatre siècles pour parvenir à établir le dogme de la Trinité et de l'incarnation du Christ, puisque c'est le concile de Nicée qui décrète le Christ consubstantiel au Père, et condamne l'arianisme comme hérésie. Mais Dan Brown se trompe lorsqu'il affirme que Constantin a cherché à favoriser le camp des anti-Arius en ordonnant la destruction d'Evangiles apocryphes qui corroboraient la thèse du prêtre. Ce n'est que lors du concile de Carthage, en 397, que l'Eglise a écarté - et non brûlé - ces apocryphes, et retenu les quatre Evangiles que l'on connaît, qui sont d'ailleurs les textes chrétiens les plus anciens avec les lettres de Paul.

    Comment expliquez-vous le triomphe planétaire de Da Vinci Code ?

    Dan Brown et sa femme ont eu une très bonne idée commerciale: ajouter au thème du secret la thèse du complot - le mensonge de l'Eglise - et croiser le tout avec le féminin sacré, Léonard de Vinci en prime. Mais Da Vinci Code est aussi, à mon sens, un vrai phénomène de société. Il met en lumière des tendances fortes du moment: la passion du public pour Jésus, la crise des institutions - y compris les institutions universitaires, car, pour les fans de Dan Brown, l'histoire officielle est aussi suspecte - et le besoin de plus en plus manifeste de renouer avec le féminin. Ce sont d'ailleurs les cercles féministes américains qui ont d'abord fait le succès du livre. Si Da Vinci Code a eu tant d'écho, surtout auprès des chrétiens déchristianisés, c'est parce qu'il tente de réhabiliter la femme et le sexe dans le christianisme. Pourquoi l'Eglise a-t-elle évacué à ce point le féminin? Pourquoi s'est-elle autant crispée sur la sexualité? De toute évidence, Dan Brown use de démonstrations erronées, mais il pose de bonnes questions.

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    Lorsqu'il a peint la Cène, Léonard de Vinci a-t-il représenté Marie-Madeleine à côté de Jésus ?

    Article paru sur http://rennes-le-chateau-bs.com/AAudeladudavincicodecene.htm

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    La Cène vs Dan Brown

    Le menu de la Cène décrypté par quatre théologiens

    ARTICLE PARU SUR geeklemag.com

    Sans épouser les nombreuses hypothèses de l’auteur du Da Vinci Code, un quatuor de chercheurs s’accordent à dire que de nombreux signes cachés se sont glissés dans le fameux tableau de Léonard de Vinci. Cette fresque de 4,60m pour 8,80m de large, peinte entre 1494 et 1498, représentant le dernier repas de Jésus, annonce notamment la trahison d’un des convives… Mais la nourriture représentée dans La Cène ne correspond pas aux descriptions sommaires des évangélistes qui ont rapporté le dernier repas de Jésus et de ses apôtres, le génie de la Renaissance s’étant livré à un jeu symbolique, ayant pris soin de brouiller les pistes.
Ce n’est pas la première fois que la fameuse Cenacolo de Léonard de Vinci fait l’objet d’une étude depuis plusieurs siècles, mais rarement les aliments du repas avaient été étudiés jusque là avec autant d’attention. C’est suite à une émission culinaire de Radio Canada, L’Épicerie, qu’une équipe de théologiens s’est lancée dans cette curieuse et très sérieuse étude. Olivier Bauer, Nancy Labonté, Sébastien Filion et Jonas SaintMartin -quatre chercheurs de la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Montréal- avaient constaté combien les personnages avaient été observés et le langage de leurs corps interprétés, mais la plupart du temps les aliments de la Cène étaient délaissés, si ce n’est pour la taille du pain !

    Du pain, du vin…

    Dix miches de pain, huit agrumes (mandarines, pomme, grenade, figues…), des poissons, “peut-être des harengs fumés”, “des sushis”, du vin… et un plat non identifié mystérieux, dont on ne sait vraiment s’il contient de la nourriture… Si le choix des aliments et leurs emplacements par Léonard de Vinci ont récemment été la source d’hypothèses post Da Vinci Code (la recette du repas préparé par Marie-Madeleine serait parvenue jusqu’à de Vinci au fil des générations), les quatre chercheurs ne l’entendent pas ainsi, n’en déplaise à Dan Brown. Ce bon vieux Léonard aurait choisi à la fois les aliments par convention de l’époque, parce qu’ils représentent le dernier repas, mais aussi pour d’autres valeurs symboliques. Ainsi, Léonard respecte à la fois les récits bibliques avec la présence de pain et du vin, mais tente aussi de “rejudaïser” cet épisode avec des aliments du Seder (le repas de Pâques dans la religion hébraïque).

    Menu indigeste
    Le pain symbolise notre passage sur Terre, le poisson renvoie aux pêches miraculeuses, le ving au sang du Christ, et le sel au “sel de la terre”. Et, en renversant la salière, il est convenu habituellement d’avancer que Judas met symboliquement fin à son alliance avec Jésus. Mais nos chercheurs canadiens y voient peut-être davantagele signe de sa malchance, renvoyant son rôle de traître à un triste sort. La salière renversée, synonyme de malheur, servirait alors à innocenter Judas ou du moins à le déculpabiliser.
La façon dont ces aliments sont cuisinés se veut également chargée de sens, signifiant l’ordre et la culture, tout comme la vaisselle veut nous dire quelque chose !L’assiette vide au centre, au centre du triangle formé par les bras de Jésus, désigne le “véritable agneau du sacrifice”, Jésus lui-même. En prenant du recul, la Cène elle-même serait également un moyen pour de Vinci de se moquer du carême, vu comme un jeu des riches à se faire passer pour pauvres. L’idée de la tromperie du repas, à divers niveaux, revient sans cesse : Jésus cachant aux apôtres qu’il s’agit de son dernier repas, alors que ses derniers le tromperont quelques jours plus tard, le laissant seul lors de la crucifixion, et un Dieu suprême qui trompe tout le monde, en ressuscitant Jésus trois jours plus tard !
Maître du sfumato et des codes secrets, Léonard de Vinci prouve une nouvelle fois son véritable rôle d’agent double, ou triple, jouant de son pinceau avec les niveaux de lecture, travaillant à la fois pour l’église comme il en profite pour en détourner le message avec génie.

    D.B.

    Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Montréal 
www.ftsr.umontreal.ca

    Un papyrus copte évoque un Jésus marié

    Émeline Ferard, publiée le 19 septembre 2012 sur Maxisciences.com

    Les papyrus des premiers chrétiens révèlent régulièrement les nombreuses différences qui agitaient les églises des premiers siècles. Révélé par une professeur de Harvard, un fragment de manuscrit copte du IVe siècle évoque l'existence d'une femme de Jésus.

    Huit lignes. Si l'histoire a bien un pouvoir, c'est de faire réagir vivement le monde avec si peu de texte. Karen King de la Harvard Divinity School a révélé mardi, lors d'une conférence à Rome, l'existence d'un fragment de papyrus qui contient la phrase "et Jésus leur a dit : ma femme...". Ce morceau de texte pas plus grand qu'une carte de crédit date du IVe siècle.

    On ne sait hélas pas exactement d'où il provient, mais comme il est écrit dans la langue copte, celle des premiers Chrétiens d’Égypte, on suppose qu'il a été rédigé dans ce pays. C'est un collectionneur qui l'a transmis aux chercheurs sans en savoir plus. Comme le papyrus est couvert d'écriture sur son recto et son verso, il ne s'agirait pas d'un morceau de parchemin que l'on déroule, mais bien d'un fragment de codex, un livre ancien.

    De nombreux courants chrétiens

    "La tradition chrétienne a longtemps considéré que Jésus n'était pas marié, même s'il n'existe pas de preuves historiques fiables pour le confirmer, explique Karen King. Ce nouvel évangile ne nous dit pas que Jésus était marié, mais nous indique que la question faisait parti de forts débats sur la sexualité et le mariage. Dès les tous débuts, les Chrétiens étaient en désaccord sur s'il fallait ou non se marier, mais ce n'est que plus d'un siècle après la mort de Jésus qu'ils ont commencé à invoquer son statut marital pour soutenir leurs positions."

    En matière de textes chrétiens antiques il faut tout de même bien garder à l'esprit que, comme pour toutes les religions, de très nombreux courants différents ont existé au fil des âges. Certains existent toujours dans le giron des églises catholiques d'Orient, comme les chaldéens, d'autres ont été déclarés hérétiques comme le nestorianisme et l'arianisme. Leurs divergences provenaient généralement de différences liturgiques, difficiles à éviter dans un monde antique sans communication de masse et en absence d'instructions claires dans la Bible, et sur la nature du Christ.

    Jésus purement divin ou purement humain, Jésus dans lequel cohabitaient deux entités différentes... Les interprétations étaient variées et la version "officielle" était tranchée lors des nombreux conciles qui ont rythmé l'histoire du christianisme.

    Et aussi de nombreux évangiles

    Les évangiles étaient également très nombreux. Les églises catholiques, orthodoxes et protestantes n'en reconnaissent aujourd’hui que quatre: ceux de Matthieu, Jean, Marc et Luc. On parle d'évangiles canoniques par opposition aux évangiles apocryphes, non reconnus et souvent totalement inusités de nos jours. Leur nombre varie selon les estimations et leur authenticité, mais on peut en compter jusqu'à une bonne vingtaine.

    L'officialisation de la découverte d'un évangile selon Judas en 2006 avait par exemple fait couler beaucoup d'encre. Si ces textes peuvent nous fournir de précieux renseignements sur des communautés chrétiennes éteintes, ils ne livrent pas pour autant des révélations bouleversantes à même de faire trembler les églises.

     

     

    Jésus était marié selon un vieux papyrus

    Mis à jour le 19.09.12 sur 20MINUTES.FR

    Un morceau jusqu'ici inconnu d'un papyrus écrit en ancien copte pourrait relancer un vieux débat     au sein de la chrétienté: Jésus était-il marié? «Et Jésus leur a dit, ma femme...» dit la phrase découverte par Karen King, professeur à la Harvard Divinity School à Cambridge dans le Massachusetts, sur ce fragment d'évangile du IVe siècle de la taille d'une carte de crédit.

    «La tradition chrétienne a longtemps considéré que Jésus n'était pas marié, même si aucun élément historique n'existe pour étayer ce fait», a déclaré la chercheuse dans un communiqué publié par Harvard. «Ce nouvel évangile ne prouve pas que Jésus était marié mais il nous dit que l'ensemble de la question était soulevé dans le cadre de débats enflammés sur sa sexualité et sur son mariage.»

    Le document demande encore à être authentifié. Le fragment appartient à un collectionneur privé qui a contacté King afin qu'elle l'aide à le traduire et l'analyser. Il aurait été découvert en Egypte ou peut-être en Syrie. Selon Karen King, c'est vers 200 après JC que l'on a commencé à affirmer, via le théologien Clément d'Alexandrie, que Jésus n'était pas marié. «Ce fragment suggère que d'autres chrétiens de la période affirmaient qu'il était marié», a déclaré la chercheuse. L'analyse du document sera publiée dans la révue théologique d'Harvard en janvier 2013. 

    Avec Reuters

     

    Jésus était-il marié ? Article paru sur france24.com

    Une étude scientifique pourrait chambouler l'histoire du christianisme : la découverte d'un papyrus datant du IVe siècle montre, selon une chercheuse, que les premiers chrétiens pensaient que Jésus-Christ était marié.

    Par Amara MAKHOUL-YATIM (texte)

    Jésus était-il marié ? Une découverte récente vient relancer ce vieux débat au sein du monde chrétien. Sur un morceau de papyrus pas plus gros qu’une carte de crédit, une phrase en ancien copte a attiré l’attention de Karen King, historienne et professeure à la Harvard Divinity School  à Cambridge dans le Massachusetts aux Etats-Unis. Sur le papyrus, on peut ainsi lire : "Et Jésus leur a dit : 'Ma femme…'", suivi un peu plus bas d'une autre citation du Christ : "Elle sera capable d'être ma disciple".

    Il s’agirait vraisemblablement d’un fragment d’évangile datant du IVe siècle, selon les historiens qui ont déjà pu l’examiner. Il appartient à un collectionneur privé qui a contacté Karen King afin de l’aider à le traduire et à l’analyser. Il aurait été découvert en Égypte ou en Syrie.

    "Ce nouvel évangile ne prouve pas que Jésus était marié ", insiste toutefois l’historienne américaine. Selon elle, ce document témoigne avant tout du fait que le débat sur la sexualité et le mariage de Jésus faisait déjà rage à l’époque des premiers chrétiens.

    Au-delà du statut marital de Jésus, le fragment découvert s’inscrit dans le cadre d’un débat plus large sur le mariage et le célibat, mais également sur la place des femmes dans la religion chrétienne - aucune femme ne figurant au nombre des disciples de Jésus. "Dès le début du christianisme, les chrétiens se sont opposés sur le fait de savoir s'il était préférable ou non d’être marié. Et bien après la mort de Jésus, ils ont commencé à se référer à la position maritale de Jésus pour soutenir leur position", a ainsi expliqué Karen King lors du 10e Congrès international des études coptes qui se tient du 17 au 22 septembre à Rome.

    "La tradition chrétienne a ainsi longtemps considéré que Jésus n'était pas marié, même si aucun élément historique n'existe pour étayer ce fait ", s’étonne la chercheuse. Au fil de ses recherches, elle découvre que ce n’est que vers 200 après Jésus-Christ qu’on commence à affirmer que Jésus n’était pas marié

    Le mystère de la vie humaine du Christ

    Odon Vallet, historien des religions, invite à aborder la question avec "la plus grande prudence". Tout d’abord en raison de la langue d’origine de l’écrit retrouvé, le copte ancien. "Une langue très spéciale et difficile à traduire", explique-t-il à FRANCE 24. Pour lui, la question du mariage de Jésus est un débat récurrent en tous points comparable à celui portant sur l’existence de frères et sœurs de Jésus. "Selon les traductions, il s’agit soit de frères, soit de cousins", explique-t-il. Aussi, il rappelle que dans les évangiles Jésus s’adresse à plusieurs reprises à Marie, sa mère, en l’appelant "femme". "Femme, que me veux tu ?", demande en effet Jésus-Christ à sa mère dans le célèbre récit des noces de Canaa. "Il suffit de rajouter un petit article et le sens change complètement", fait-il remarquer. Et de conclure, fataliste : "On peut fantasmer mais on ne saura jamais... Que ce soit pour le mariage ou pour les frères du Christ".

    Il y a en effet autant d’arguments pour que contre. Alors qu’on peut dire que la quasi-totalité des hommes à l’époque de Jésus étaient mariés, il est vrai aussi qu’il y avait des célibataires vivant comme des moines du désert, à l’image de Jean-Baptiste, le cousin de Jésus. "Ils portaient des peaux de chameaux et prophétisaient les foules", rappelle Odon Vallet.

    Christian Terras, théologien et rédacteur en chef de la revue "Golias", relativise également la portée de ce document. "S’il date effectivement du IVe siècle, il est possible qu’il provienne d’un évangile apocryphe, or ces textes regorgent de ce genre de chose, que ce soit sur la femme de Jésus ou sur ses frères et sœurs. Ce ne serait donc pas vraiment nouveau", explique-t-il.

    Après avoir examiné en profondeur le fragment de manuscrit, Karen King et ses collègues en ont conclu qu’il était authentique. Mais il doit néanmoins subir d’autres examens, et notamment des tests sur la composition de l’encre. Les résultats de cette analyse doivent être publiés dans la revue théologique d’Harvard en janvier 2013.
 

     

  • Sarah

    Sarah
    -en hébreu שָׂרָה Princesse ; en arabe Śārāh – سارة- est un personnage de la Bible. Elle est l’épouse d’Abraham et la mère d’Isaac, qu’elle aurait eu à 90 ans. Selon la Bible, elle décède à l’âge de 127 ans. Le récit qui la concerne est raconté dans le premier livre du Pentateuque, la Genèse.

    Sarah apparaît, au début du récit, sous le nom de Saraï (שָׂרַי / שָׂרָי « ma princesse »). Elle vit avec son mari Abram dans la ville de Harran. Quand Abram choisit de quitter le pays pour suivre l’ordre que le dieu YHWH lui aurait adressé, Saraï l’accompagne.
    Ils arrivent dans le pays de Canaan qui est frappé par la famine et doivent trouver refuge en Égypte. Craignant que la beauté de sa femme mette sa propre vie en danger, Abram demande à Saraï de se faire passer pour sa sœur. Quand le Pharaon prend Saraï, la maison royale est frappée de plaies. Le Pharaon comprend la vérité et demande à Abram de repartir avec son épouse.
    Saraï est désespérément stérile, malgré la promesse divine faite à Abram d’être le père de nombreuses nations. Saraï offre sa servante Hagar comme concubine pour son époux. Agar donne un enfant à Abram : Ismaël.
    Abram accepte l’Alliance offerte par Dieu. Abram devient alors Abraham et Saraï devient Sarah (« Princesse » au lieu de « ma princesse »).
    Des années plus tard, Abraham voit passer trois étrangers. Il court auprès d’eux (alors qu’il est au troisième jour de convalescence suivant sa propre circoncision) et il les invite sous sa tente, ouverte aux quatre points cardinaux (signe d’hospitalité d’après Rachi). Les trois messagers viennent en fait informer Abraham de l’imminence de la destruction de Sodome et Gomorrhe. Le troisième messager annonce l’enfant à venir. Sarah, nonagénaire et qui ne partage plus la couche de son époux centenaire, rit d’entendre une telle nouvelle. L’enfant naîtra un an plus tard et s’appellera donc Isaac (« il/elle a ri »).
    Sarah doit à nouveau se faire passer pour la sœur d’Abraham quand ils s’installent dans la région où règne Abimelekh. Celui-ci, après avoir fait enlever Sarah, est averti dans un rêve. Le lendemain, Abraham lui explique qu’il n’a pas menti et que Sarah est aussi sa sœur puisqu’elle est la fille de son père (mais pas de sa mère).
    À la naissance d’Isaac, Sarah ne supporte plus les moqueries de et l’influence d'Agar et d’Ismaël sur son enfant. Elle demande à Abraham de les renvoyer. Abraham suit le conseil de sa femme et envoie Agar et son fils dans le désert après que Dieu l’ait assuré de la grande destinée qui attend Ismaël.
    Abraham est mis à l’épreuve par YHWH qui lui demande de lui sacrifier son fils. Selon certains commentateurs dont Rachi, Sarah aurait été informée de l’intention d’Abraham de sacrifier leur fils et en serait morte sur le coup.
    Sarah décède à Hébron à l’âge de 127 ans (« aussi belle à 100 ans qu’à 20 ans et qu’à 7 ans », d’après Rachi). Abraham achète alors un terrain dans la région de Hébron avec une grotte dans laquelle il enterre Sarah. Trois patriarches et trois de leurs épouses (appelées parfois matriarches) sont enterrés dans ce qui est désormais le Tombeau des Patriarches qui est un lieu saint du judaïsme.

  • Facebook m'a tué...

    Oui, FB a tué mon blog, car là où je décidais de bloguer mes coups de coeur, coups de gueules, photos d'actu ou d'archives... maintenant je les postes sur facebook... c'est plus rapide ::::

    Mais c'est moins bien, car on ne peut pas présenter les choses aussi précisément et personnellement que sur un blog ou un site !!!!

  • "Nous les Dieux" : un peu de finesse dans ce monde vde gros lourds

    ECRIVEZ-NOUS SUR :   eichenberger23@yahoo.fr   POUR PUBLIER VOTRE TEXTE. PRÉCISEZ : SIGNÉ ou ANONYME.

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    J'adore Bernard Werber et je ne rate aucun de ses livres... pourtant, j'ai un peu tardé avant de lire "Nous les Dieux", écrit en 2005 par l'écrivain thanatonaute.

    Encore beaucoup d'aventure, de connaissance distillée au fil des pages et de finesse... et en ce moment, on en a besoin !!!

    Si vous en avez assez des promesses des uns et des délires présidentiels des autres (candidats), si vous calez devant la zapette à l'idée de choisir entre télé-réalité, divertissement beurk (les tablées de comiques, pseudo-intellos, et autres pros des plateaux... Pierre Bénichou est "expert" sur tous les sujets sur toutes les chaînes... moins de 5% des français savent qui il est, je parie... mais je ne cite que lui, il y en a des charettes !!!)... bref si vous voulez du vrai divertissement, prenez un livre, et le bon :

    Lisez Bernard Werber...

    D'accord, ça fait un peu publicité, mais y'a que ça qui marche !!!

    Allez, lisez et venez nous donnez vos impressions.

     idastaix

  • DOSSIER sur le génocide arménien

    L’Allemagne et le génocide arménien 

         

    Par Vicken Cheterian

    Journaliste, Genève.

     

    Par son refus persistant de reconnaître le génocide arménien, la Turquie a jeté un voile épais sur le rôle joué par son alliée d’alors, l’Allemagne impériale. Quatre-vingt-un ans après, le livre de Vahakn Dadrian (1) est la première étude importante ayant trait aux « preuves historiques sur la complicité allemande ».

    L’auteur de la monumentale Histoire du génocide arménien (2) utilise abondamment les archives allemandes et autrichiennes, ainsi que des documents ottomans, qu’on ne peut suspecter de sympathie pour la cause arménienne.

    Cette étude révèle l’implication d’officiels militaires et civils allemands en service en Turquie pendant la première guerre mondiale. Ainsi le général Bronsart von Schellendorf, chef de l’état-major ottoman, a-t-il personnellement signé l’ordre de déportation des Arméniens et ordonné l’adoption de « mesures sévères de sécurité » contre les recrues arméniennes non armées servant dans les bataillons de travail forcé turcs. De même, le lieutenant-colonel Boettrich, chef du service des chemins de fer, a donné l’ordre de déporter les cheminots arméniens - très peu survécurent.

    Vahakn Dadrian montre également que les généraux allemands avaient une connaissance préalable des objectifs et des conséquences de ces déportations. Les consuls en poste dans différentes villes d’Anatolie envoyaient régulièrement des rapports à l’ambassade allemande, informant celle-ci que « le gouvernement turc voue les Arméniens à une politique d’anéantissement ». En outre, les généraux allemands ont participé à la préparation et à la justification idéologiques de ces massacres. Proche collaborateur du général Bronsart et chef d’état-major de la IIIe armée ottomane, basée dans les six velayat de l’est du pays, où se concentrait la population arménienne, Félix Guse a activement encouragé la déportation des Arméniens, dénonçant ces derniers comme des « traîtres » et des « ennemis de l’intérieur ».

    D’autres officiers allemands ont participé encore plus directement au génocide. A Urfa, près de 25 000 Arméniens, craignant la déportation et le massacre, s’étaient barricadés et avaient réussi à repousser l’infanterie turque : le commandant Wolffskeel, officier de l’artillerie allemande, intervint et transforma leur quartier en un tas de décombres.

    L’armée allemande espérait répandre la rébellion islamique dans les territoires sous contrôle russe, britannique ou français. C’est pourquoi, parallèlement à la déclaration du djihad (sur laquelle elle insista), elle participa à l’entraînement et au financement d’une unité - l’Organisation spéciale - supposée mener une guerre de guérilla dans le Caucase et en Iran. Mais l’appel au djihad échoua et les défaites essuyées par les Turcs sur le front de l’est empêchèrent toute activité substantielle de sabotage. L’Organisation spéciale fut donc utilisée - contre l’ « ennemi intérieur » - comme instrument de la déportation et de la destruction de la population arménienne.

    L’Allemagne, à l’époque de la première guerre mondiale, avait les moyens de faire pression sur les autorités turques pour sauver le peuple arménien du génocide. Plusieurs de ses consuls conseillèrent à Berlin d’agir dans ce sens. Mais la politique officielle allemande mit en avant la « non-ingérence » dans les affaires intérieures turques, tout en participant directement à l’annihilation des Arméniens.

    Vicken Cheterian.

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    (1) Vahakn N. Dadrian, German Responsability in the Armenian Genocide, Blue Crane Books, Watertown, Massachusetts, 1996, 304 pages, 25 dollars.
    (2) Histoire du génocide arménien, Paris, Stock, 1996, 695 pages, 180 F.

    * - * - * - * - * - * - *

    RAPPEL DES FAITS
    (tels qu'ils sont décrits dans les éditions historiques de la plupart des pays, à l'exception des pays musulmans)

      L’Arménie historique était une grande région couvrant quelque 300 000 km² en Asie occidentale, comparativement à 29 800 km² aujourd'hui. Les anciens territoires sont aujourd'hui : à l'ouest, une partie de la Turquie orientale), la république d’Arménie actuelle, le Nakhitchevan et une partie de l'Azerbaïdjan (le Haut-Karabagh), en plus de portions de territoires de la Géorgie (au nord), de l'Irak (au sud) et de l'Iran (au sud). Plus une partie de la Turquie occidentale (la Cicilie).    

    LES PERSECUTIONS CONTRE LES ARMENIENS DURENT DEPUIS LE 15e SIECLE :  

    Au XVe siècle, l’Arménie fut occupée par les Ottomans qui lui laissèrent un certain degré d’autonomie entérinée par le pacte de l’Aman en 1461. Mais le territoire arménien s'amenuisa au cours de l'occupation turque, notamment en 1555, 1620 et 1639. En 1746, l'Arménie fut partagée entre les Turcs ottomans et les Perses: l’ouest alla à la Sublime Porte (les Ottomans), l’est aux Perses. C'est à cette époque que l'Artsakh (Haut-Karabah) reçu son nom perse de Karabagh («Jardin noir»).   En 1801, les Russes firent leur apparition dans le Caucase. La Géorgie fut occupée, puis le Nakhitchevan en 1808, le Karabagh et le Kantzak en 1813.

    En 1828, la Russie s’empara de la région d’Erevan (Arménie orientale) qui devint une province russe sous le nom d’Armianskaia Oblast. Cependant, la région d'Erzurum (ville de l'est de la Turquie actuelle, chef-lieu de la province d'Erzurum dans l'ancienne Arménie) demeura à la Turquie. La communauté arménienne commença alors à s’organiser politiquement, tant en territoire russe qu'ottoman ; on assista à la création des premiers partis politiques arméniens. En représailles, la Russie ferma en février 1885 quelque 600 écoles arméniennes dans le Caucase. Le nom Karabagh fut complété par l'épithète russe Nagorny («Nagorny Karabagh») signifiant «montagneux», (d'où le «Haut-Karabagh»).  

    Quant aux Turcs, ils réagirent à la résistance arménienne par de terribles répressions et des massacres, notamment en 1884 et en 1896, alors que plus de 150 000 Arméniens auraient péri. Puis le mouvement Jeunes-Turcs fit instaurer une politique de «turquisation intransigeante» à mesure que l’Empire ottoman se désagrégeait (indépendance de la Bulgarie, pertes de la Bosnie, de la Tripolitaine, de la Macédoine et de l'Albanie).

    Il faut dire que la présence des Arméniens et leur réussite économique étaient de plus en plus ressenties comme un danger par les dirigeants turcs. Les Arméniens autonomistes réclamaient rien de moins que la reconstitution de l’Arménie historique, avec à sa tête un gouvernement reconnu par les grandes puissances. Pour répondre à ce courant indépendantiste, le gouvernement turc envoya des émissaires dans les provinces afin d'inciter la population musulmane à se méfier  des Arméniens, les accusant de conspiration avec l’ennemi historique, la Russie. Puis des campagnes de fanatisation furent organisées afin d'attiser la haine du peuple turc (musulman) contre les Arméniens «infidèles» (chrétiens). Les manifestations des Arméniens réclamant, par exemple, une baisse des impôts, la liberté de culte ou d’enseignement, finirent par être réprimées dans le sang.

    En 1894-1895, les Arméniens furent massacrés de façon systématique par les Turcs. Le 25 décembre 1895, quelque 3000 Arméniens furent brûlés vifs dans le cathédrale d'Ourfa. Dans les années qui suivirent (jusqu'en 1898), par ordre du sultan Abdul Hamid II, près de 300 000 Arméniens de la Cilicie furent exterminés.   Lors de Première Guerre mondiale, les atrocités commises par les Turcs ottomans à l'encontre des Arméniens s'accrurent, même si les Arméniens de Turquie avaient été mobilisés dans l'armée turque pour combattre la Russie. Soupçonnant les militaires arméniens de traîtrise, environ 200 000 militaires arméniens furent fusillés par les Turcs au mois de janvier 1915. En avril de la même année, des Arméniens de la ville de Van s'insurgèrent et instaurèrent un gouvernement provisoire arménien. Tous les intellectuels arméniens furent arrêtés puis exécutés. Les dirigeants «Jeunes-Turcs», c'est-à-dire Enver, Talaat et Djemal, décidèrent de déporter l’ensemble de la population arménienne dans les déserts de la Mésopotamie. En août 1915, les Arméniens de la Cilicie et de l’Anatolie occidentale furent à leur tour déportés. À la fin de l'été 1915, tout l'est de la Turquie (l'ancienne Arménie historique) était vidée de sa population arménienne.      

    *** Le 15 septembre 1915, Talaat Pacha, l'influent ministre turc de l'Intérieur, envoya ce télégramme officiel à la direction du Parti Jeunes-Turcs (préfecture d'Alep):      " Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie.    Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre.    Il ne faut tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici. "    

    *** Talaat Pacha fit parvenir un second télégramme au Parti Jeunes-Turcs :    " Il a été précédemment communiqué que le gouvernement a décidé d’exterminer entièrement    les Arméniens habitant en Turquie. Ceux qui s’opposeront à cet ordre ne pourront plus faire partie de l’Administration. Sans égard pour les femmes, les enfants et les infirmes, quelques tragiques que puissent être les moyens d’extermination, sans écouter les sentiments    de la conscience, il faut mettre fin à leur existence. "     Enfin, pour résumer la situation, le ministre de l'Intérieur déclara : «J'ai accompli plus pour la résolution du problème arménien en trois mois qu'Abdul Hamid ne l'a accompli en trente ans!».    

    *** Évidemment, les gouvernements européens n'ignoraient pas ce qui se passait alors dans l'Empire ottoman. La Grande-Bretagne, la France et la Russie déclaraient conjointement, le 23 mai 1915, à Londres:    " Depuis un mois environ, la population kurde et turque d'Arménie procède, de connivence et souvent avec l'appui des autorités ottomanes aux massacres des Arméniens.    De tels massacres ont lieu vers la mi-avril à Erzerum, Tertchan, Eguine, Bitlis, Mouch, Sassoun, Zeïtoun et dans toute la Cilicie.   

    Les habitants d'une centaine de villages des environs de Van ont été assassinés et le quartier arménien est assiégé par des populations kurdes. En même temps, à Constantinople, le gouvernement ottoman a sévi contre la population inoffensive.      

    En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime Porte qu'ils tiendront personnellement responsables desdits crimes tous les membres du gouvernement ottoman, ainsi que ceux des agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres. "   En un peu plus d’un an, près d’un million (entre 800 000 et 1,2 million) d’Arméniens périrent par les armes, soit presque la moitié de la population arménienne ottomane. Les victimes des massacres et des famines se chiffrèrent à environ deux millions.  

    Les Turcs s’accordent à reconnaître un maximum de 300 000 victimes, mais refusent encore aujourd'hui d’y voir une extermination planifiée, c'est-à-dire un génocide. Par la suite, de nombreux Arméniens quittèrent la région et trouvèrent refuge dans d'autres pays, dont environ 200 000 en Russie.   L'Arménie dite orientale (russe) accéda à une éphémère indépendance en 1918.

    Le 10 août 1920, le traité de Sèvres reconnut officiellement l’indépendance de l’Arménie, qui devient un État s’étendant sur quelque 70 000 km2. De plus, le traité de Sèvres prévoyait un foyer national arménien en Cilicie, sous protectorat français. Mais, le 22 septembre 1920, les troupes du général Mustafa Kemal pénètrent en république d’Arménie, aidées par les Azéris et les bolcheviks.

    Le 20 octobre 1921, les Turcs chassèrent les Français de Cilicie, massacrant par la même occasion les Arméniens.
    Le 2 décembre 1920, le gouvernement arménien dut renoncer à l’application du traité de Sèvres et rétrocéda plusieurs territoires, dont Kars, Ardahan et le Nakhitchevan.   Rappelons qu'à la suite d'un nouveau mouvement nationaliste en Anatolie sous la direction de Mustafa Kemal (Atatürk) et la naissance de la république de Turquie (1923), le traité de Sèvres ne fut jamais appliqué et fut remplacé par le traité de Lausanne (1923). Par ce nouveau traité, les régions turques de la Thrace et de l'Anatolie orientales furent autorisées à former leur propre État, mais l'Arménie resta soviétique. Quant à la république de Turquie, elle devait être dirigée de main de fer durant quinze ans par Mustafa Kemal dit Atatürk, (le «père des Turcs»).  

     *** Cette fois-ci, la répression s'abattit sur les Kurdes, les anciens alliés des Turcs contre les Arméniens.

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    TURCS NEGATIONNISTES, LAISSEZ LES ARMENIENS TRANQUILES !

    Mes 4 arrière-grands-parents, du côté maternel de ma famille, sont des survivants du génocide de 1915. Ils étaient des enfants lors des faits, et il faut bien avouer que l'un de mes arrière-grands-pères a été sauvé in-extrêmis par un monsieur turc, qui dans sa grande pitié et son immense charité, choisit de sauver l'un des enfants en cours de déportation par l'armée turc, de passage dans son village. Il remit sur pieds et l'aida à se sauver de Turquie pour rejoindre Beyrouth. Quant à mon arrière grand-mère, elle fut recueillie par des nomades du désert après s'être échappée de déportation où elle avait vue sa mère, trop faible pour continuer à marcher, se faire égorger par un soldat turc. Le père d'un de mes arrièrfut traîné par un cheval jusqu'à ce que mort s'ensuive pour n'avoir pas révélé la cachette de son or. Des dizaines de personnes de ma famille sont morts dans des conditions atroces lors du génocide ! Alors, de grâce, que les turcs arrêtent de nous narguer en nous demandant des preuves!!!

    Quelle honte, mais quelle honte!
    Des centaines de documents ont été diffusés par les anglais et les allemands : écrits, films, photos.
    Les arméniens n'ont rien à prouver, leur mémoire meurtrie leur suffit. Les arméniens n'ont pas à discuter avec ces sauvages qui ont tué impunément et qui ont trop honte pour l'avouer. Les arméniens n'ont rien à faire avec les turcs descendants fiers des assassins. Pour moi, ils n'existent pas ces gens-là. Je les ignore, je les méprise et je me fous totalement de leur reconnaissance ; c'est TROP TARD.

    C'est fini : à jamais, le peuple turc sera descendant d'assassins impunis qui n'ont même pas l'honnêteté de reconnaître leurs crimes atroces.

    Je crois au KARMA, car je ne suis à présent plus chrétienne, mais bouddhiste. Le karma des peuples existe. Pour finir, il faut bien avouer que les générations actuelles ne sont pas directement responsables des crimes passés, mais qu'au moins elles ferment leur gueule, qu'elles se fassent patites, qu'elles se ratatinent, parce que de toute évidence nier des faits qui ont été reconnus par des dizaines de pays, DONT LA TURQUIE, lors du traité de Sèvres il ya 80 ans, est non seulement malhonnête mais aussi complètement idiot et ridicule.

    Que les turcs cessent leur faux combat de négationnisme et de persécution morale contre les arméniens. Ils ont fait assez de mal comme cela, tout le monde ou presque est d'accord là-dessus.

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    Message de « VLADIMIR »

    Je lai deja dit mais apparament les turc veulent continuer à faire leur negationnisme alors je ne vais pas me laisser faire par des incultes!
     
    LA TURQUIE AUJOURD'HUI SE PROTEGE EN NIANT LE GENOCIDE ARMENIEN
     
    Les Turcs sont non seulement des négationnistes mais également des révisionnistes.  
    Comme le violeur accusé qui dit d'abord "c'est faux je ne l'ai pas violée" et puis quand les preuves finissent par avoir le dessus, annonce finalement "c'est elle qui m'a sauté dessus!"  
    Les Turcs se défendent bêtement en répliquant d'abord qu'il n'y a pas eu de en génocide et ensuite en disant que les Arméniens étaient des traîtres ou encore que c'étaient eux qui massacraient les Turcs.
     
      
    Cela tient pas debout: pourquoi ce sont les Arméniens qui se sont exilés dans ce cas-là alors qu'ils vivaient là-bas depuis des siècles!
    En plus les Arméniens étaient une minorité et n'avaient pas les moyens de faire ce que prétendent les Turcs qui étaient bien plus nombreux! Comment une minorité qui n'étaient même pas armée pour la plupart auraient-ils pu massacrer 513000 Turcs qui eux disposaient d'une administration et de la force armée?  
     
    C'est n'importe quoi!     
     
    C'est pitoyable de voir que la génération actuelle des Turcs n'essaie même pas d'évoluer par rapport à ce problème! C'est inexcusable! Et en plus ils ont le culot de prétendre être Européens! Tout est bafoué en Turquie! Ils ne respectent rien, ni les libertés, ni les femmes, ni qui ou quoi que ce soit! Quand on voit ce qui se passe là-bas! C'est l'archaïsme complet, la barbarie institutionnalisée la plus totale ! Moi j'aurais honte d'être Turc et eux s'en vantent avec leur ultranationalisme à la con !  
     
    Il y a des preuves accablantes attestant la réalité du génocide arménien provenant de sources fiables (médecins ou envoyés étrangers présents sur les lieux à l'époque). Tous les journaux dans le monde entier en 1915 ont mentionné les massacres commis sur les Arméniens par le gouvernement Jeune-turc.  
     
    Envers et contre tout, ils persistent à nier l'évidence et à se moquer de l'humanité toute entière. Quelle bassesse et étroitesse d'esprit!  
    Le Mémorial arménien à Lyon vient d'être tagué comme ils l'ont déjà fait ailleurs! Il y a eu aussi la manif négationniste qui a choqué l'opinion publique.  
    Ils sont vraiment en train de se griller tout seuls et de s'isoler de l'Occident, de l'Europe et même du monde entier par leur entêtement et leur comportement stupide.  
    Peu à peu, plus personne n'en veut et c’est normal après tout !
     
     
    PS :
    Les massacres, la déportation de plusieurs centaines de milliers d'individus correspondent bien à la définition du génocide élaborée par " la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide " et adoptée le 9 décembre 1948 par l'Assemblée générale des Nations unies
     
    Quand on voit certaine personne qui crée des forums et des sujet pour faire du négationnisme comme cela c’est vraiment dégoutant, vous me faite vomir !!
    Vous avez beau dire se que vous voulez, vous vous ridiculiser tout seul en ne connaissant même pas votre propre histoire.
    Alors aussi ne comparez pas la France et la Turquie parce que la Turquie est très très mais alors très loin derrière !!  
    Et l’Europe c’est pas pour bientôt avec une mentalité comme la vôtre !!
     PFFFff

     

  • DOSSIER SUR L'ARMÉNIE

    L’Allemagne et le génocide arménien 

         

    Par Vicken Cheterian

    Journaliste, Genève.

     

    Par son refus persistant de reconnaître le génocide arménien, la Turquie a jeté un voile épais sur le rôle joué par son alliée d’alors, l’Allemagne impériale. Quatre-vingt-un ans après, le livre de Vahakn Dadrian (1) est la première étude importante ayant trait aux « preuves historiques sur la complicité allemande ».

    L’auteur de la monumentale Histoire du génocide arménien (2) utilise abondamment les archives allemandes et autrichiennes, ainsi que des documents ottomans, qu’on ne peut suspecter de sympathie pour la cause arménienne.

    Cette étude révèle l’implication d’officiels militaires et civils allemands en service en Turquie pendant la première guerre mondiale. Ainsi le général Bronsart von Schellendorf, chef de l’état-major ottoman, a-t-il personnellement signé l’ordre de déportation des Arméniens et ordonné l’adoption de « mesures sévères de sécurité » contre les recrues arméniennes non armées servant dans les bataillons de travail forcé turcs. De même, le lieutenant-colonel Boettrich, chef du service des chemins de fer, a donné l’ordre de déporter les cheminots arméniens - très peu survécurent.

    Vahakn Dadrian montre également que les généraux allemands avaient une connaissance préalable des objectifs et des conséquences de ces déportations. Les consuls en poste dans différentes villes d’Anatolie envoyaient régulièrement des rapports à l’ambassade allemande, informant celle-ci que « le gouvernement turc voue les Arméniens à une politique d’anéantissement ». En outre, les généraux allemands ont participé à la préparation et à la justification idéologiques de ces massacres. Proche collaborateur du général Bronsart et chef d’état-major de la IIIe armée ottomane, basée dans les six velayat de l’est du pays, où se concentrait la population arménienne, Félix Guse a activement encouragé la déportation des Arméniens, dénonçant ces derniers comme des « traîtres » et des « ennemis de l’intérieur ».

    D’autres officiers allemands ont participé encore plus directement au génocide. A Urfa, près de 25 000 Arméniens, craignant la déportation et le massacre, s’étaient barricadés et avaient réussi à repousser l’infanterie turque : le commandant Wolffskeel, officier de l’artillerie allemande, intervint et transforma leur quartier en un tas de décombres.

    L’armée allemande espérait répandre la rébellion islamique dans les territoires sous contrôle russe, britannique ou français. C’est pourquoi, parallèlement à la déclaration du djihad (sur laquelle elle insista), elle participa à l’entraînement et au financement d’une unité - l’Organisation spéciale - supposée mener une guerre de guérilla dans le Caucase et en Iran. Mais l’appel au djihad échoua et les défaites essuyées par les Turcs sur le front de l’est empêchèrent toute activité substantielle de sabotage. L’Organisation spéciale fut donc utilisée - contre l’ « ennemi intérieur » - comme instrument de la déportation et de la destruction de la population arménienne.

    L’Allemagne, à l’époque de la première guerre mondiale, avait les moyens de faire pression sur les autorités turques pour sauver le peuple arménien du génocide. Plusieurs de ses consuls conseillèrent à Berlin d’agir dans ce sens. Mais la politique officielle allemande mit en avant la « non-ingérence » dans les affaires intérieures turques, tout en participant directement à l’annihilation des Arméniens.

    Vicken Cheterian.

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    (1) Vahakn N. Dadrian, German Responsability in the Armenian Genocide, Blue Crane Books, Watertown, Massachusetts, 1996, 304 pages, 25 dollars.
    (2) Histoire du génocide arménien, Paris, Stock, 1996, 695 pages, 180 F.

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    RAPPEL DES FAITS
    (tels qu'ils sont décrits dans les éditions historiques de la plupart des pays, à l'exception des pays musulmans)

      L’Arménie historique était une grande région couvrant quelque 300 000 km² en Asie occidentale, comparativement à 29 800 km² aujourd'hui. Les anciens territoires sont aujourd'hui : à l'ouest, une partie de la Turquie orientale), la république d’Arménie actuelle, le Nakhitchevan et une partie de l'Azerbaïdjan (le Haut-Karabagh), en plus de portions de territoires de la Géorgie (au nord), de l'Irak (au sud) et de l'Iran (au sud). Plus une partie de la Turquie occidentale (la Cicilie).    

    LES PERSECUTIONS CONTRE LES ARMENIENS DURENT DEPUIS LE 15e SIECLE :  

    Au XVe siècle, l’Arménie fut occupée par les Ottomans qui lui laissèrent un certain degré d’autonomie entérinée par le pacte de l’Aman en 1461. Mais le territoire arménien s'amenuisa au cours de l'occupation turque, notamment en 1555, 1620 et 1639. En 1746, l'Arménie fut partagée entre les Turcs ottomans et les Perses: l’ouest alla à la Sublime Porte (les Ottomans), l’est aux Perses. C'est à cette époque que l'Artsakh (Haut-Karabah) reçu son nom perse de Karabagh («Jardin noir»).   En 1801, les Russes firent leur apparition dans le Caucase. La Géorgie fut occupée, puis le Nakhitchevan en 1808, le Karabagh et le Kantzak en 1813.

    En 1828, la Russie s’empara de la région d’Erevan (Arménie orientale) qui devint une province russe sous le nom d’Armianskaia Oblast. Cependant, la région d'Erzurum (ville de l'est de la Turquie actuelle, chef-lieu de la province d'Erzurum dans l'ancienne Arménie) demeura à la Turquie. La communauté arménienne commença alors à s’organiser politiquement, tant en territoire russe qu'ottoman ; on assista à la création des premiers partis politiques arméniens. En représailles, la Russie ferma en février 1885 quelque 600 écoles arméniennes dans le Caucase. Le nom Karabagh fut complété par l'épithète russe Nagorny («Nagorny Karabagh») signifiant «montagneux», (d'où le «Haut-Karabagh»).  

    Quant aux Turcs, ils réagirent à la résistance arménienne par de terribles répressions et des massacres, notamment en 1884 et en 1896, alors que plus de 150 000 Arméniens auraient péri. Puis le mouvement Jeunes-Turcs fit instaurer une politique de «turquisation intransigeante» à mesure que l’Empire ottoman se désagrégeait (indépendance de la Bulgarie, pertes de la Bosnie, de la Tripolitaine, de la Macédoine et de l'Albanie).

    Il faut dire que la présence des Arméniens et leur réussite économique étaient de plus en plus ressenties comme un danger par les dirigeants turcs. Les Arméniens autonomistes réclamaient rien de moins que la reconstitution de l’Arménie historique, avec à sa tête un gouvernement reconnu par les grandes puissances. Pour répondre à ce courant indépendantiste, le gouvernement turc envoya des émissaires dans les provinces afin d'inciter la population musulmane à se méfier  des Arméniens, les accusant de conspiration avec l’ennemi historique, la Russie. Puis des campagnes de fanatisation furent organisées afin d'attiser la haine du peuple turc (musulman) contre les Arméniens «infidèles» (chrétiens). Les manifestations des Arméniens réclamant, par exemple, une baisse des impôts, la liberté de culte ou d’enseignement, finirent par être réprimées dans le sang.

    En 1894-1895, les Arméniens furent massacrés de façon systématique par les Turcs. Le 25 décembre 1895, quelque 3000 Arméniens furent brûlés vifs dans le cathédrale d'Ourfa. Dans les années qui suivirent (jusqu'en 1898), par ordre du sultan Abdul Hamid II, près de 300 000 Arméniens de la Cilicie furent exterminés.   Lors de Première Guerre mondiale, les atrocités commises par les Turcs ottomans à l'encontre des Arméniens s'accrurent, même si les Arméniens de Turquie avaient été mobilisés dans l'armée turque pour combattre la Russie. Soupçonnant les militaires arméniens de traîtrise, environ 200 000 militaires arméniens furent fusillés par les Turcs au mois de janvier 1915. En avril de la même année, des Arméniens de la ville de Van s'insurgèrent et instaurèrent un gouvernement provisoire arménien. Tous les intellectuels arméniens furent arrêtés puis exécutés. Les dirigeants «Jeunes-Turcs», c'est-à-dire Enver, Talaat et Djemal, décidèrent de déporter l’ensemble de la population arménienne dans les déserts de la Mésopotamie. En août 1915, les Arméniens de la Cilicie et de l’Anatolie occidentale furent à leur tour déportés. À la fin de l'été 1915, tout l'est de la Turquie (l'ancienne Arménie historique) était vidée de sa population arménienne.      

    *** Le 15 septembre 1915, Talaat Pacha, l'influent ministre turc de l'Intérieur, envoya ce télégramme officiel à la direction du Parti Jeunes-Turcs (préfecture d'Alep):      " Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie.    Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre.    Il ne faut tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici. "    

    *** Talaat Pacha fit parvenir un second télégramme au Parti Jeunes-Turcs :    " Il a été précédemment communiqué que le gouvernement a décidé d’exterminer entièrement    les Arméniens habitant en Turquie. Ceux qui s’opposeront à cet ordre ne pourront plus faire partie de l’Administration. Sans égard pour les femmes, les enfants et les infirmes, quelques tragiques que puissent être les moyens d’extermination, sans écouter les sentiments    de la conscience, il faut mettre fin à leur existence. "     Enfin, pour résumer la situation, le ministre de l'Intérieur déclara : «J'ai accompli plus pour la résolution du problème arménien en trois mois qu'Abdul Hamid ne l'a accompli en trente ans!».    

    *** Évidemment, les gouvernements européens n'ignoraient pas ce qui se passait alors dans l'Empire ottoman. La Grande-Bretagne, la France et la Russie déclaraient conjointement, le 23 mai 1915, à Londres:    " Depuis un mois environ, la population kurde et turque d'Arménie procède, de connivence et souvent avec l'appui des autorités ottomanes aux massacres des Arméniens.    De tels massacres ont lieu vers la mi-avril à Erzerum, Tertchan, Eguine, Bitlis, Mouch, Sassoun, Zeïtoun et dans toute la Cilicie.   

    Les habitants d'une centaine de villages des environs de Van ont été assassinés et le quartier arménien est assiégé par des populations kurdes. En même temps, à Constantinople, le gouvernement ottoman a sévi contre la population inoffensive.      

    En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime Porte qu'ils tiendront personnellement responsables desdits crimes tous les membres du gouvernement ottoman, ainsi que ceux des agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres. "   En un peu plus d’un an, près d’un million (entre 800 000 et 1,2 million) d’Arméniens périrent par les armes, soit presque la moitié de la population arménienne ottomane. Les victimes des massacres et des famines se chiffrèrent à environ deux millions.  

    Les Turcs s’accordent à reconnaître un maximum de 300 000 victimes, mais refusent encore aujourd'hui d’y voir une extermination planifiée, c'est-à-dire un génocide. Par la suite, de nombreux Arméniens quittèrent la région et trouvèrent refuge dans d'autres pays, dont environ 200 000 en Russie.   L'Arménie dite orientale (russe) accéda à une éphémère indépendance en 1918.

    Le 10 août 1920, le traité de Sèvres reconnut officiellement l’indépendance de l’Arménie, qui devient un État s’étendant sur quelque 70 000 km2. De plus, le traité de Sèvres prévoyait un foyer national arménien en Cilicie, sous protectorat français. Mais, le 22 septembre 1920, les troupes du général Mustafa Kemal pénètrent en république d’Arménie, aidées par les Azéris et les bolcheviks.

    Le 20 octobre 1921, les Turcs chassèrent les Français de Cilicie, massacrant par la même occasion les Arméniens.
    Le 2 décembre 1920, le gouvernement arménien dut renoncer à l’application du traité de Sèvres et rétrocéda plusieurs territoires, dont Kars, Ardahan et le Nakhitchevan.   Rappelons qu'à la suite d'un nouveau mouvement nationaliste en Anatolie sous la direction de Mustafa Kemal (Atatürk) et la naissance de la république de Turquie (1923), le traité de Sèvres ne fut jamais appliqué et fut remplacé par le traité de Lausanne (1923). Par ce nouveau traité, les régions turques de la Thrace et de l'Anatolie orientales furent autorisées à former leur propre État, mais l'Arménie resta soviétique. Quant à la république de Turquie, elle devait être dirigée de main de fer durant quinze ans par Mustafa Kemal dit Atatürk, (le «père des Turcs»).  

     *** Cette fois-ci, la répression s'abattit sur les Kurdes, les anciens alliés des Turcs contre les Arméniens.

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    TURCS NEGATIONNISTES, LAISSEZ LES ARMENIENS TRANQUILES !

    Mes 4 arrière-grands-parents, du côté maternel de ma famille, sont des survivants du génocide de 1915. Ils étaient des enfants lors des faits, et il faut bien avouer que l'un de mes arrière-grands-pères a été sauvé in-extrêmis par un monsieur turc, qui dans sa grande pitié et son immense charité, choisit de sauver l'un des enfants en cours de déportation par l'armée turc, de passage dans son village. Il remit sur pieds et l'aida à se sauver de Turquie pour rejoindre Beyrouth. Quant à mon arrière grand-mère, elle fut recueillie par des nomades du désert après s'être échappée de déportation où elle avait vue sa mère, trop faible pour continuer à marcher, se faire égorger par un soldat turc. Le père d'un de mes arrièrfut traîné par un cheval jusqu'à ce que mort s'ensuive pour n'avoir pas révélé la cachette de son or. Des dizaines de personnes de ma famille sont morts dans des conditions atroces lors du génocide ! Alors, de grâce, que les turcs arrêtent de nous narguer en nous demandant des preuves!!!

    Quelle honte, mais quelle honte!
    Des centaines de documents ont été diffusés par les anglais et les allemands : écrits, films, photos.
    Les arméniens n'ont rien à prouver, leur mémoire meurtrie leur suffit. Les arméniens n'ont pas à discuter avec ces sauvages qui ont tué impunément et qui ont trop honte pour l'avouer. Les arméniens n'ont rien à faire avec les turcs descendants fiers des assassins. Pour moi, ils n'existent pas ces gens-là. Je les ignore, je les méprise et je me fous totalement de leur reconnaissance ; c'est TROP TARD.

    C'est fini : à jamais, le peuple turc sera descendant d'assassins impunis qui n'ont même pas l'honnêteté de reconnaître leurs crimes atroces.

    Je crois au KARMA, car je ne suis à présent plus chrétienne, mais bouddhiste. Le karma des peuples existe. Pour finir, il faut bien avouer que les générations actuelles ne sont pas directement responsables des crimes passés, mais qu'au moins elles ferment leur gueule, qu'elles se fassent patites, qu'elles se ratatinent, parce que de toute évidence nier des faits qui ont été reconnus par des dizaines de pays, DONT LA TURQUIE, lors du traité de Sèvres il ya 80 ans, est non seulement malhonnête mais aussi complètement idiot et ridicule.

    Que les turcs cessent leur faux combat de négationnisme et de persécution morale contre les arméniens. Ils ont fait assez de mal comme cela, tout le monde ou presque est d'accord là-dessus.

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    Message de « VLADIMIR »

    Je lai deja dit mais apparament les turc veulent continuer à faire leur negationnisme alors je ne vais pas me laisser faire par des incultes!
     
    LA TURQUIE AUJOURD'HUI SE PROTEGE EN NIANT LE GENOCIDE ARMENIEN
     
    Les Turcs sont non seulement des négationnistes mais également des révisionnistes.  
    Comme le violeur accusé qui dit d'abord "c'est faux je ne l'ai pas violée" et puis quand les preuves finissent par avoir le dessus, annonce finalement "c'est elle qui m'a sauté dessus!"  
    Les Turcs se défendent bêtement en répliquant d'abord qu'il n'y a pas eu de en génocide et ensuite en disant que les Arméniens étaient des traîtres ou encore que c'étaient eux qui massacraient les Turcs.
     
      
    Cela tient pas debout: pourquoi ce sont les Arméniens qui se sont exilés dans ce cas-là alors qu'ils vivaient là-bas depuis des siècles!
    En plus les Arméniens étaient une minorité et n'avaient pas les moyens de faire ce que prétendent les Turcs qui étaient bien plus nombreux! Comment une minorité qui n'étaient même pas armée pour la plupart auraient-ils pu massacrer 513000 Turcs qui eux disposaient d'une administration et de la force armée?  
     
    C'est n'importe quoi!     
     
    C'est pitoyable de voir que la génération actuelle des Turcs n'essaie même pas d'évoluer par rapport à ce problème! C'est inexcusable! Et en plus ils ont le culot de prétendre être Européens! Tout est bafoué en Turquie! Ils ne respectent rien, ni les libertés, ni les femmes, ni qui ou quoi que ce soit! Quand on voit ce qui se passe là-bas! C'est l'archaïsme complet, la barbarie institutionnalisée la plus totale ! Moi j'aurais honte d'être Turc et eux s'en vantent avec leur ultranationalisme à la con !  
     
    Il y a des preuves accablantes attestant la réalité du génocide arménien
    provenant de sources fiables (médecins ou envoyés étrangers présents sur les lieux à l'époque). Tous les journaux dans le monde entier en 1915 ont mentionné les massacres commis sur les Arméniens par le gouvernement Jeune-turc.  
     
    Envers et contre tout, ils persistent à nier l'évidence et à se moquer de l'humanité toute entière. Quelle bassesse et étroitesse d'esprit!  
    Le Mémorial arménien à Lyon vient d'être tagué comme ils l'ont déjà fait ailleurs! Il y a eu aussi la manif négationniste qui a choqué l'opinion publique.  
    Ils sont vraiment en train de se griller tout seuls et de s'isoler de l'Occident, de l'Europe et même du monde entier par leur entêtement et leur comportement stupide.  
    Peu à peu, plus personne n'en veut et c’est normal après tout !
     
     
    PS :
    Les massacres, la déportation de plusieurs centaines de milliers d'individus correspondent bien à la définition du génocide élaborée par " la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide " et adoptée le 9 décembre 1948 par l'Assemblée générale des Nations unies
     
    Quand on voit certaine personne qui crée des forums et des sujet pour faire du négationnisme comme cela c’est vraiment dégoutant, vous me faite vomir !!
    Vous avez beau dire se que vous voulez, vous vous ridiculiser tout seul en ne connaissant même pas votre propre histoire.
    Alors aussi ne comparez pas la France et la Turquie parce que la Turquie est très très mais alors très loin derrière !!  
    Et l’Europe c’est pas pour bientôt avec une mentalité comme la vôtre !!
     PFFFff

  • Les J.O. (voir album ci-contre)

    J.O. contre défenseurs de la Liberté :

    La flamme vascille à Paris

     

    C’est à Paris que la flamme olympique a été le plus mal reçue.

     

    Ce midi, Trocadéro : la place des Droits de l’Homme est occupée par une cellule de prison remplie de personnes non voyantes, pour manifester contre l’arrestation d’un dissident chinois aveugle (action : Amnesty International).

    Dans le même temps, des manifestants anti-J.O. déploient sur la Tour Eiffel une banderole. Ceci, malgré les 3000 hommes des forces de l’ordre dépêchés par le gouvernement pour protéger la flamme : que d’argent et d’énergie pour celle qu’on surnomme « La Flamme de la Honte » ! Robert Ménard, Président de Reporters Sans Frontières, commente, à ce propos : « Si on met ces moyens ubuesques pour protéger la flamme olympique, cela veut dire que l’on donne raison à la Chine. »

    La chaîne de TV « L’Equipe » titre sa Grande Edition (diffusée midi et soir) : « La flamme : le flop ! ».  Arnaud Di Pasquale, l’un des athlètes qui aurait dû porter la flamme sur une partie du parcours, y témoigne qu’il a vécu « une journée pourrie »... « la fête a été complètement gâchée »... « des manifestants et des CRS de partout »... « un événement traumatisant ». Il semble être sous le choc. Il évoque également un incident avec un organisateur chinois des J.O., lui interdisant de sortir du Bus Olympique avec le fameux badge  « Pour un monde meilleur ». Pourtant, ce symbole est on ne peut plus « doux » comparé aux actes ultra-violents de la Chine contre les tibétains.

    La directrice d’Amnesty International, invitée ce midi sur le plateau TV de L’Equipe, montre sa grande satisfaction. Elle estime que les défenseurs des droits de l’homme, les défenseurs du Tibet et les manifestants contre les exactions de la Chine à l’encontre du Tibet, des journalistes et des dissidents au Régime Totalitaire Chinois, ont réussi.

    Les Verts montent au créneau : un élu du 18ème arrondissement est arrêté par la Police, clamant aux micros des journalistes que les manifestations sont prévues tout au long du parcours de la flamme. Et il a raison ! A plusieurs reprises, la flamme et les athlètes sont « mis à l’abri » dans des bus, aucun signe de fête ou de joie apparent, le désordre, les violences (certains manifestants sont réprimés dans le sang, cf. chaîne L’Equipe, qui est la seule de la journée à montrer ces images). Et, au final, les dernières étapes de la flamme sont annulées.

     

    Noël Mamère, élu Vert est parmi les manifestants et précise devant les caméras :

    « Le président des J.O. est un paillasson (...) il me fait penser à son prédécesseur, qui avait offert les jeux olympiques à l’Allemagne fasciste du temps d’Hitler (...) C’est un collabo. »

    Oui, à l’instar de Canal Plus, qui en direct, a dissimulé à ses spectateurs les émules de l’événement. Durant les échauffourées (parfois sanglantes, montrées sur L’Equipe), la journaliste Anne-Elisabeth Lemoine s’est étendue lourdement sur les précautions sécuritaires prises par l’Etat. Aucune image n’était dffusée, à part le visage penché sur des notes (dictées par les chinois ?) que lisait inlassablement cette pauvre potiche.

    HONTE A LA CHAINE CANAL PLUS, qui n’ose pas prendre position, car elle va diffuser les J.O. de Pékin.

    Slogans anti-chinois à Paris :

    « J.O. de Pékin = J.O. de Berlin »

    « La flamme de la Honte »

    ***VOIR ALBUM CI-CONTRE*** 

  • DOSSIER : L'HISTOIRE DES JUIFS

    Résumé :

    Après la victoire des Chrétiens contre le Sultan de Grenade, dans la vague d'exaltation religieuse qui suit, les Juifs de la péninsule ibérique sont expulsés d'Espagne en 1492 . Ils émigrent vers l'Italie, les Balkans, l'Afrique du Nord et l'Empire Ottoman. Certains restent et se convertissent, devenant les Maranes. Les Sépharades sont donc les descendants des Juifs espagnols émigrants. Aujourd'hui, Sépharades désigne les juifs originaires du bassin méditerranéen et d’Orient. Leur langue est le judéo-espagnol ou le judéo-arabe.
    Au 19ème siècle, les Espagnols prennent conscience de l'existence des communautés hispanophones juives. Au 20ème siècle, c'est la "réconciliation spirituelle entre les peuples Sépharades et Espagnols". On donne à de nombreux juifs Sépharades, la nationalité espagnole. Au moment de la seconde guerre mondiale, des Juifs échappent à la déportation grâce à l'intervention de diplomates espagnols, qui les rapatrient en Espagne. 
    Les Ashkénazes sont les juifs originaires d’Europe centrale. Ils parlent le yiddish, mélange d’allemand et d’hébreu. Les Ashkénazes se sont principalement installés en France au XIXe siècle, pour fuir les persécutions qu’ils subissaient."
     
     

    Les Juifs d'Espagne ont constitué l'une des plus importantes et des plus prospères communautés juives historiques de la Diaspora, sous la gouvernance successive de royaumes musulmans et chrétiens en Espagne. Leur communauté s'était accrue de l'afflux de Juifs chassés de France sous le règne de Charles VI. C'est grâce aux travaux des rabbins espagnols que Sigmund Freud a découvert la psychanalyse.

    Après la victoire des Chrétiens contre le Sultan de Grenade, dans la vague d'exaltation religieuse qui suit, les Juifs de la péninsule ibérique sont expulsés d'Espagne en 1492 . Ils émigrent vers l'Italie, les Balkans, l'Afrique du Nord et l'Empire Ottoman. Certains restent et se convertissent, devenant les Maranes. Les Sépharades sont donc les descendants des Juifs espagnols émigrants. Aujourd'hui, Sépharades désigne les juifs originaires du bassin méditerranéen et d’Orient. Leur langue est le judéo-espagnol ou le judéo-arabe.

    Au 19ème siècle, les Espagnols prennent conscience de l'existence des communautés hispanophones juives. Au 20ème siècle, c'est la "réconciliation spirituelle entre les peuples Sépharades et Espagnols". On donne à de nombreux juifs Sépharades, la nationalité espagnole. Au moment de la seconde guerre mondiale, des Juifs échappent à la déportation grâce à l'intervention de diplomates espagnols, qui les rapatrient en Espagne. 

    Les Ashkénazes sont les juifs originaires d’Europe centrale. Ils parlent le yiddish, mélange d’allemand et d’hébreu. Les Ashkénazes se sont principalement installés en France au XIXe siècle, pour fuir les persécutions qu’ils subissaient.

    L'appellation "séfarade" est appliquée aux Juifs dont les ancêtres vécurent dans l'Espagne médiévale. Plus généralement, on appelle Sépfarades les membres des communautés juives non ashkénazes. L’origine du mot est le terme "Sefarad", une localité où demeurent des exilés de Jérusalem. Ce verset biblique s'appliquait à Sardes en Lydie. En hébreu, Sefarad équivaut à Espagne.

    On distingue trois périodes dans l'histoire des séfarades. La première va des origines légendaires (une colonie salomonienne en Espagne) à l'expulsion des Juifs d'Espagne (1492). Jusqu'au VIIe siècle, l'essor des communautés du bassin méditerranéen et de l'Espagne s'accomplit sans encombre, en relation avec les foyers palestinien et babylonien. En 589, à la suite de la conversion au catholicisme du roi wisigoth Reccarède, un siècle de persécution pour les Juifs d'Espagne commence, persécution à laquelle met fin l'invasion musulmane (711).

    La période comprise entre 711 et 1036, qui coïncide avec l'époque du califat de Cordoue et des royaumes islamiques qui lui succédèrent, est considérée comme l'âge d'or du judaïsme espagnol. Au XIe siècle principalement, le judaïsme séfarade contribue à la renaissance de la langue hébraïque avec ses grammairiens, ses lexicographes et ses poètes (notamment Salomon ibn Gabirol, Moïse ibn Ezra et Juda Hallevi); ce renouveau donne au judaïsme occidental son premier grand talmudiste, Isaac ben Jacob al-Fasi, et son philosophe, Moïse ben Maimon, dit Maimonide.

    L'invasion des Almohades, d'une part, la Reconquista, d'autre part, entraînent au XIIe siècle la migration des Juifs de l'Andalousie vers l'Espagne du Nord, qui est chrétienne. Les communautés juives, régies par des fueros (privilèges royaux) et par leurs propres constitutions (ascamot ), y mènent une existence paisible fondée sur une économie très diversifiée (allant du cultivateur au fermier des impôts).

    Les rabbins espagnols jouissent d'un prestige reconnu dans toute l'Europe, particulièrement Moïse ben Nahman, dit Nahmanide, et Salomon ben Adret. Moïse de León, rabbin à Ávila, transcrit (ou écrit) le maître livre de la kabbale, le Zohar . Les Juifs participent à l'éclosion de la science et de la littérature castillanes, notamment sous Alfonse le Savant (1254-1284). En 1391, une vague de massacres, inaugurée à Séville le 15 mars, déferle sur les communautés de Castille et d'Aragon, déterminant l'apostasie et l'émigration de multiples familles, ainsi que la disparition de communautés entières comme celle de Barcelone.

    L'effort de restauration du XVe siècle ne peut empêcher le déclin des communautés espagnoles, dont l'Inquisition réclame l'expulsion. Décrétée le 30 mars 1492 au palais de l'Alhambra de Grenade, l'expulsion des Juifs d'Espagne met fin au foyer majeur du judaïsme médiéval. Elle ouvre une période dite Diaspora séfarade (1492-1776). Désormais dispersé de l'Empire ottoman, son principal établissement au Nouveau Monde (avec des crypto-Juifs d'abord et des communautés déclarées au XVIIe siècle), le judaïsme séfarade conserve une unité de culture, d'organisation de type communautaire, de langue (l'espagnol médiéval devenu le judéo-espagnol ou ladino et le portugais).

    Les grandes communautés des exilés d'Espagne sont à Constantinople et à Salonique, mais aussi à Venise, à Amsterdam, à Londres, à Pernambouc (au Brésil) et à Curaç ao. La population juive de Terre sainte s'hispanise largement avec la renaissance, grâce à l'immigration espagnole, de Jérusalem, de Safed (où Joseph Caro rédige un code dit Šulhan Arukh - table servie - bientôt adopté par l'ensemble du judaïsme), d'Hébron et de Tibériade.

    Le XVIe siècle est le siècle d'or pour les communautés de Turquie et de Grèce: les imprimeries qu'elles y établissent diffusent la création intellectuelle du judaïsme médiéval et l'intense floraison hébraïque et judéo-espagnole postérieure à l'expulsion de 1492.

    Au XVIIe siècle, encore que moins peuplées, les communautés "portugaises", (Angleterre, France, Provinces-Unies, Amériques) participent vigoureusement à l'essor du commerce atlantique et constituent une sorte de fédération autour d'Amsterdam, dont l'activité intellectuelle est exceptionnelle, bien que Baruch de Spinoza soit amené à s'en détacher, et dont l'imposante synagogue, l'Esnoga, fait l'admiration des visiteurs européens. En 1666, communautés d'Orient et d'Occident sont prises dans l'effervescence messianique du "messie mystique" de Smyrne, Sabbatai Zevi, Séfarades et Ashkénazes attendant une rédemption imminente.

    Au XVIIIe siècle, Livourne tend à surpasser Amsterdam comme centre majeur du judaïsme séfarade en Occident par son activité commerciale et par la production de ses presses hébraïques. Cependant, la crise de l'Empire ottoman atteint des communautés orientales qui s'appauvrissent, tandis que les problèmes sociaux accablent celles d'Occident, notamment d'Amsterdam. Avec la dispersion extrême des familles s'est établie une sorte d'organisation mondiale informelle des Séfarades.

    Une période nouvelle commence avec l'indépendance des États-Unis d'Amérique en 1776. Ralliés par le rabbin Gershom Seixas à la cause de l'indépendance, les Juifs américains obtiennent un statut d'égalité, offrant ainsi aux Juifs d'Europe un modèle d'émancipation. Le modèle est repris par les Séfarades français, qui font campagne en 1789, de concert avec les Ashkénazes d'Alsace d'abord, seuls ensuite, pour l'obtention des droits de citoyens actifs.

    L'émancipation des Juifs de France (29 sept. 1791) est en grande partie une œuvre séfarade. Désormais, le modèle français inspire les communautés juives d'Orient et d'Occident en quête d'une émancipation mettant fin à leur statut médiéval. En fait, l'oppression se prolonge en Afrique du Nord et en Orient jusqu'en 1860. Cette année-là est créée à Paris l'Alliance israélite universelle, qui s'attache à promouvoir le régime statutaire, économique et scolaire des communautés orientales: son réseau d'écoles, de l'Afrique du Nord aux Balkans et à la Perse, prépare les Juifs à entrer dans le monde moderne; ses interventions obtiennent un recul de l'arbitraire dans ces pays.

    Pourtant les centres vitaux du judaïsme séfarade se vident de leurs effectifs avec l'émigration vers l'Occident et l'Amérique, tandis que l'espagnol recule devant les progrès du français chez les séfarades orientaux. Chant du cygne de la culture séfarade, une presse judéo-espagnole, d'une richesse et d'une diffusion prodigieuses, popularise au XIXe et au XXe siècle le patrimoine intellectuel séfarade et l'apport occidental (traductions multiples des romans français, dont ceux d'Alexandre Dumas et d'Eugène Sue). Des courants nouveaux s'expriment dans cette presse, socialiste ou nationaliste (le rabbin Juda Alkalai est un précurseur du sionisme politique).

    Comme les communautés ashkénazes, les communautés séfarades sont frappées par l'holocauste hitlérien dans leurs centres les plus authentiques, en Bulgarie et en Grèce surtout (la déportation des Juifs de Salonique a fait disparaître le foyer du parler judéo-espagnol). Aujourd'hui, les communautés nord-africaines sont en cours de liquidation et les groupements séfarades de la Diaspora se trouvent en France et aux États-Unis (plus de 30 000 à New York); près de 60 p. 100 de la population d'Israël sont séfarades. En Israël, si traditionnellement le grand rabbin d'Israël séfarade, dit le Rišon le Sion, a la prééminence sur le grand rabbin ashkénaze, la vie politique, économique, intellectuelle est largement dominée par l'élément ashkénaze, et la disparité des niveaux de vie entre l'un et l'autre élément pose un problème grave. Les études séfarades, longtemps négligées, connaissent un essor spectaculaire avec les travaux de l'institut Arias Montano de Madrid, l'institut Ben Zvi à Jérusalem, l'Institut mondial pour les études séfarades de New York, les enseignements de langue et civilisation séfarades de l'Institut des langues et civilisations orientales de Paris.

    Les Juifs représentaient environ le cinquième de la population espagnole lors de leur expulsion suite au décret d'Alhambra, en 1492, qui a obligé à s'exiler ceux qui refusaient de se convertir au catholicisme (700.000, soit environ douze pour cent). Jusqu'au XXe siècle, une partie des Espagnols et des Portugais de confession juive ont néanmoins continué à pratiquer clandestinement le judaïsme dans la Péninsule ibérique. Ils étaient qualifiés de "Marranes" (porcs) par ceux qui ne croyaient pas à la sincérité de leur conversion (Benvenuto Cellini englobe sous ce terme tous les soldats de Charles Quint assiégeant le château Saint-Ange). Dans l'histoire récente, le plus célèbre de ces descendants de "Marranes" est le général Francisco Franco, qui sauva 70 000 Juifs d'ascendance espagnole de la Shoah.

    Aujourd'hui, seuls quelques milliers de Juifs vivent en Espagne, mais les héritiers des communautés de la péninsule ibérique, les Juifs Séfarades, représentent toujours un cinquième de la population juive mondiale.

    L'originalité de la culture judéo-espagnole se manifeste notamment par le ladino, une langue dérivée du vieux castillan et de l'hébreu dans laquelle s'exprimaient ces communautés.

     

     

  • Trois Turcs condamnés pour avoir nié le génaocide arménien

    21.10.08; 10:32  - Publié sur : http://www.20min.ch

     

    Trois Turcs condamnés pour avoir nié le génocide arménien

    Le Tribunal de district de Winterthour (ZH) a condamné trois Turcs à des peines pécunières pour discrimination raciale.

    Ils avaient qualifié le génocide arménien de «mensonge international», selon le jugement publié mardi 21 octobre.

    Ali Mercan, 58 ans, représentant en Europe du Parti des travailleurs turcs, écope d'une peine pécunière de 150 jours-amende à 30 francs, soit 4500 francs. M. Mercan avait nié le génocide lors d'une manifestation publique en juin 2007 à Winterthour.

    Les deux Turcs organisateurs de la manifestation sont condamnés pour complicité de discrimination raciale. Leur peine pécunière s'élève pour chacun à 120 jours-amende à 30 francs, soit 3600 francs.

    Le procureur avait requis des peines pécunières allant jusqu'à 12 000 francs. Pendant le procès, les trois prévenus ont déclaré qu'ils étaient prêts «à tout moment» à organiser une nouvelle manifestation et à y prendre la parole.



    Source: SDA/ATS

     

  • AGRESSIONS POLICIERES CONTRE DES MANIFESTANTS PACIFIQUES

    PORT-ROYAL, 9 MAI 2007.

    Des manifestants pacifiques défilent contre la manifestation d'Extrême Droite (retraite aux flambeaux) :

    la Police les arrêtent... voir suite ci-dessous (SOURCE INDYMEDIA http://paris.indymedia.org/)

    + Le gazage dans le car de condés n'était qu'un début

    raflés à Port Royal on s'est effectivement tapé 4 heures dans un panier à salade avec chauffage à fond et gaz. C'était déjà pas terrible. Après une fouille - violente pour certains, avec deux dents de cassées par exemple - on prend notre mal en patience dans les geôles du comico de la rue de Clignancourt. On sort les uns après les autres après jusqu'à 6 heures de "rétention administrative" (si quelqu'un pouvait m'éclairer sur ce qui serait plus qu'un contrôle d'identité sans être non plus une GAV). La personne sortie de geôle en même temps que moi est accusée d'avoir traité les condés de "pédés" ce qu'il nie fermement. Les flics lui laissent alors entendre "qu'il n'est pas sorti" mais lui rendent néanmoins ces papiers et sa fouille. Dans les couloirs, il est alors serré par un groupe de 4 ou 5 d'entre eux qui lui portent des coups violents tandis qu'on me pousse vers la sortie. Je retrouve alors une vingtaine de copains-copines qui patientent courageusement devant le comico, soit en soutien soit relâché-es peu auparavant. Il est 4 heures du matin et les flics sont de plus en plus agressifs, injurieux et menaçants. Puisque "la rue est à eux", ils nous disent de dégager alors que nous sommes certains que tous-toutes interpellé-es ne sont pas sortis (évidemment en particulier ceux qu'ils ont frappés). Puis ils nous chargent très brutalement à coups de tonfa portant des dizaines de coups indistincts alors que nous nous enfuyons. Un copain prend particulièrement cher, le crâne ensanglanté et le dos "suintant" du sang à travers ces vêtements. S'estimant sans doute menacés, les keufs reçoivent le soutien de bergers allemands et nous poursuivent sur plusieurs centaines de mètres. Tout a été filmé. Essayez de choper les images, ça donne vraiment la mesure des brutalités policières qui nous attendent tous-toutes dans les années à venir.

    Ca se paiera ! ! !

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    le jeudi 10 mai 2007 à 05h50
  • Sondages après-élections !

    COMME TOUJOURS DEPUIS CES DERNIERS MOIS, LES SONDAGES DISENT TOUT ET SON CONTRAIRE !

    AVEC UNE CONSTANTE : LES MEDIAS LES PLUS REGARDÉS DONNENT TOUJOURS LES CHIFFRES "VALORISANTS" POUR SARKOZY ET LES MEDIAS MOINS PUISSANTS SONT TANTÔT FAVORABLES A L'UN ET L'AUTRE DES CANDIDATS (COMME DANS LA RÉALITÉ...)

     REVUE DES SONDAGES "ANALYSANT"LES VOTES DU SECOND TOUR :

    Répartition des votes par tranches d'âges...

    L'enquête menée par IFOP pour le JDD et M6 sur les intentions de vote au 
    deuxième tour donne gagnant Nicolas Sarkozy, avec 52,5% (-1,5%) contre 
    47,5 (+1,5) pour Ségolène Royal, avec 9% d'indécis.

    Le résultat le plus surprenant de cette étude ne tient pas à ce chiffre, 
    mais au détail de la répartition des votes par tranches d'âges.

    En effet Ségolène Royal arrive en tête des intentions de vote dans toutes 
    les classes d'âges situées en dessous de 65 ans.

    Si le candidat de l’UMP parvient tout de même en tête c'est qu'il fait un 
    tabac chez les retraités, avec un score atteignant 75% qui lui permet de 
    combler son retard.

    Ventilation par classe d'âge du vote Royal :

    18/24 ans : 53%

    25/34 ans : 54%

    35/49 ans : 56%

    50/64 ans : 51%

    65 ans et plus : 25%

    Voila donc une réalité sociologique inattendue : c'est le vieillissement 
    de la population qui tire le corps électoral français vers la droite. D'où 
    très certainement la logique d'avoir tapé sur Mai 68, une période sans 
    intérêt pour nous, Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy, mais un moment 
    fondateur pour tous ces vieux qui se sont fait peur à cette époque.

    Ainsi, loin d'être le candidat du travail et des forces vives comme son 
    discours volontariste semble l'affirmer, Nicolas Sarkozy serait en fait 
    celui de l'inquiétude et des peurs ressenties par une population 
    vieillissante, devant une modernité qui la bouscule et qu’elle refuse.

    Ainsi, malgré 5 années de propagande Sarkoziste avec l'aide massive de la 
    plupart des médias, Ségolène Royal serait majoritaire dans le pays dans 
    toutes les catégories d'âge de 18 à 64 ans !!!!!!!!

    Ainsi, tous les efforts des militants, des sympathisants, la mobilisation 
    d'une partie des abstentionnistes le 22 avril se heurte à cet implacable 
    constat : les trois quarts des seniors de plus de 65 ans ruineront tout 
    espoir de victoire !!!

    Avec une performance de 55 ou 60% pour Sarkozy, cette catégorie des plus 
    de 65 ans n'aurait pas pu faire basculer l'élection.

    Mais avec 75%, chiffre considérable, c'est toutes les intentions de vote 
    des moins de 65 ans en faveur de Ségolène Royal qui sont laminées.

    Comment se fait-il que personne n'en parle !!

    On peut comprendre que l'UMP n'ait aucun intérêt à ébruiter une telle étude  !!!
    Minoritaire chez tous les moins de 65 ans !! Une information des plus 
    désagréables ! Un échec cuisant ! 

     -----------------

    Institut : IPSOS
    Media : LE POINT

    Enquête IPSOS /DELL pour FRANCE 2 / EUROPE 1 / 20 MINUTES / LE POINT
    (la plupart de ces médias appartiennent aux "mais" de Sarkozy)

    3 609 personnes interrogées par téléphone le 6 mai 2007, constituant un échantillon national représentatif de la population inscrite sur les listes électorales.

    Méthode des quotas.
    Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques.

    N. Sarkozy

     

    S. Royal

     

    TOTAL

     

    ENSEMBLE 53

     

    47

     

    100

     

    Sexe
    Hommes 54 46 100
    Femmes 52 48 100
    Age
    18 - 24 ans 42 58 100
    25 - 34 ans 57 43 100
    35 - 44 ans 50 50 100
    45 - 59 ans 45 55 100
    60 - 69 ans 61 39 100
    70 ans et plus 68 32 100
    Sexe x Age
    Hommes / Moins de 35 ans 54 46 100
    Hommes / 35 à 59 ans 49 51 100
    Hommes / 60 ans et plus 66 34 100
    Femmes / Moins de 35 ans 50 50 100
    Femmes / 35 à 59 ans 45 55 100
    Femmes / 60 ans et plus  64 36 100
    Profession de l'interviewé
    Agriculteurs 67 33 100
    Artisans, Commerçants 82 18 100
    Professions libérales, Cadres Sup. 52 48 100
    Professions intermédiaires 49 51 100
    Employés 49 51 100
    Ouvriers 46 54 100
    Statut de l'interviewé
    Salariés du privé 53 47 100
    Salariés du public 43 57 100
    Travailleurs indépendants 77 23 100
    Chômeurs 25 75 100
    Etudiants 42 58 100
    Retraités 65 35 100
    Dernier diplôme obtenu
    Pas de diplôme  51 49 100
    BEP/CAP/Certif. d'études primaires 54 46 100

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les reports de voix tiennent compte à la fois des résultats du sondage et des éléments issus de l'analyse des transferts de voix dans les 200 bureaux de vote ayant servi à l'estimation des résultats du 2nd tour.

    La sociologie des électorats

    <><td width="48" style="padding-right: 0cm; padding-left: 0cm; background: #ffffcc; padding-botto</> <> </>
      N. Sarkozy

     

    S. Royal

     

    TOTAL

     

    ENSEMBLE

     

    53

     

    47

     

    100

     

    Sexe
    Hommes

     

    54

     

    46

     

    100

     

    Femmes

     

    52

     

    48

     

    100

     

    Age
    18 - 24 ans

     

    42

     

    58

     

    100

     

    25 - 34 ans

     

    57

     

    43

     

    100

     

    35 - 44 ans

     

    50

     

    50

     

    100

     

    45 - 59 ans

     

    45

     

    55

     

    100

     

    60 - 69 ans

     

    61

     

    39

     

    100

     

    70 ans et plus

     

    68

     

    32

     

    100

     

    Sexe x Age
    Hommes / Moins de 35 ans

     

    54

     

    46

     

    100

     

    Hommes / 35 à 59 ans

     

    49

     

    51

     

    100

     

    Hommes / 60 ans et plus

     

    66

     

    34

     

    100

     

    Femmes / Moins de 35 ans

     

    50

     

    50

     

    100

     

    Femmes / 35 à 59 ans

     

    45

     

    55

     

    100

     

    Femmes / 60 ans et plus 

     

    64

     

    36

     

    100

     

    Profession de l'interviewé
    Agriculteurs

     

    67

     

    33

     

    100

     

    Artisans, Commerçants

     

    82

     

    18

     

    100

     

    Professions libérales, Cadres Sup.

     

    52

     

    48

     

    100

     

    Professions intermédiaires

     

    49

     

    51

     

    100

     

    Employés

     

    49

     

    51